Les Archives Nationales de Pierrefitte, ouvertes en janvier 2013, ont fait la part belle aux artistes contemporains dans le cadre du 1% artistique. 3 œuvres occupent le bâtiment dont celle d'Antony Gormley, artiste représenté par la Galerie Ropac, basée à Pantin. 3 questions à Anne Rousseau, chargée de la programmation artistique et culturelle des Archives nationales à Pierrefitte.
Les Archives nationales accueillent trois œuvres du 1% artistique, qui suscitent des réactions variées, d'étonnement, de curiosité, de questionnement. Ces questions portent sur les œuvres en tant que telles mais aussi sur les modalités du 1% ou sur la façon dont les projets s'inscrivent en relation directe avec les fonds ou dialoguent plus étroitement avec l'architecture du lieu.
Les Archives nationales ont inscrit dans leur projet scientifique, éducatif et culturel le développement de coopérations artistiques. La question de "l’archive", de la trace éphémère ou durable, du rapport au temps traverse les champs de la création et fait partie, de façon assez récurrente, des préoccupations des artistes. Il s'agit, à travers ces coopérations, de favoriser l'appropriation des archives par le monde de la création afin de porter un autre regard sur les archives, poétique, sensible, complémentaire de l'approche scientifique et historique.
C'est l'occasion pour les Archives nationales de mieux faire connaitre leur rôle et leurs missions qui gagnent à être plus largement identifiées par le grand public et d'affirmer ainsi pleinement la place de cette institution culturelle sur le territoire séquano-dionysien. C'est aussi la possibilité de rencontrer un public curieux, qui pourra à la fois découvrir des œuvres d'art contemporain d'artistes renommés, un projet architectural original et l'univers des archives.
Le lien entre les archives et les art est très fort avec par exemple la résidence de Silencieusement, spectacle donné dans les Archives.