"Par ses allées-venues, le Barboteur couvre le canal de l’Ourcq de long en large, tissant un lien festif avec ses client.es qui suivent ses pérégrinations au gré de ses déplacements. Une assemblée de bonne humeur se créé, à l’image du groupe de noctambules déguisé.es sur l’archive présentée. Le danseur et la danseuse viennent d’une troupe amateure de Bobigny."
© Hugues Anhès, Neutral Grey, saif images
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis s’inscrivent dans le prolongement d’une dynamique initiée conjointement par la ville de Bagnolet, le Département de la Seine-Saint-Denis et l’État, avec la création en 1987 du Centre international de Bagnolet pour les œuvres chorégraphiques, lui-même issu des Ballets pour demain. En 1995, le Concours de Bagnolet est rebaptisé Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis et devient à partir de 2003 un festival annuel nomade. Dès 1999, des projets d’actions artistiques et culturelles sont mis en place sur le territoire pour répandre la danse auprès des habitants et des publics. En 2021, Frédérique Latu est nommée directrice et met en place plusieurs nouveaux projets qui visent à cultiver le dialogue et la proximité avec les spectateurs : les Extensions, Playground, le réseau PLAY et BOOST.
Plurielles et engagées, les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis présentent des œuvres portant un regard sensible et poétique sur notre monde en constante évolution.
Jacques Fath, couturier des années 30 et 40, accueille ses invité.es dans sa propriété.
© Château de Corbeville, le 15 juin 1951, Jacques Rouchon
Péniche du Barboteur, en mouvance sur le canal :