L’activité hôtelière en Seine-Saint-Denis se redresse en fin d'année 2017.
La hausse de la fréquentation hôtelière concerne toutes les catégories. En moyenne annuelle, elle s’établit à environ 8 points sauf dans les établissements super-économiques où elle n’est que de 3 points. Sur une période longue, la tendance à l’effritement se confirme pour cette catégorie qui avait connu des taux d’occupation très élevés par le passé. D’une façon générale, si on relève que la fréquentation n’a pas totalement retrouvé celle des années 2014 et 2015, les chiffres du premier trimestre 2018 augurent d’une poursuite de la hausse.
Le redressement de la fréquentation hôtelière annoncé en fin 2016 se confirme au premier semestre 2017. Il est très net pour les établissements économiques de milieu de gamme pour lesquels les taux moyens d’occupation peinent à retrouvent leur niveau d’avant crise. Les établissements haut de gamme de Charles-de-Gaulle qui avaient moins souffert le redressement est sensible et les taux d’occupation dépassent leur niveau d’avant crise. Par contre, la fréquentation les établissements super-économiques ne remonte pas avec un taux moyen d’occupation inférieur de 10 points à celui de 2014. On retrouve ces tendances à l’échelle du Grand Paris.
La baisse des prix moyens qui touchait toutes les catégories en 2016 s’est poursuivie en 2017 même si elle s’est nettement ralentie au second semestre et même inversée pour les établissements super-économiques. Cette catégorie mise à part, on constate en 2017 des prix moyens qui restent néanmoins nettement inférieurs à ceux de 2013.
La remontée de la fréquentation semble corrélée à une baisse générale des prix moyens. Importante pour les hôtels économiques et de milieu de gamme (7 à 8%) elle est moins nette pour les établissements haut de gamme de CDG et pour les hôtels de catégorie super-économique (2.5%). Ces choix différents opérés en matière de prix sont intéressants à observer sur une période longue. En super économique comme en haut de gamme, le prix moyen au premier semestre 2017 retrouve presque son niveau de 2014. En économique et milieu de gamme, il lui est inférieur respectivement de 7et 10%.
Avec une hausse qui oscille entre 5 et 10% sur l’année, le revenu moyen par chambre (indicateur synthétique de la santé économique de l’hôtellerie) manifeste une véritable amélioration de la situation de l’hôtellerie qui s’est accélérée au fil de l’année. Les chiffres du second semestre sont, en effet, plus flatteurs encore avec une augmentation de 7% à 14%. Ce constat n’efface toutefois pas le fait que le revenu par chambre reste bien inférieur au niveau qu’il avait atteint en 2014 – 2015.
1er semestre 2017 - Le revenu moyen par chambre se redresse et marque une amélioration de la situation économique de l’hôtellerie sauf en catégorie super-économique ou il continue de reculer. Toutefois, après la chute sévère de 2015 et 2016, il ne retrouve son niveau de 2010 dans aucune catégorie.