Vous êtes intéressé par la culture du travail et le patrimoine industriel et vous souhaitez découvrir des lieux insolites d'Île-de-France, des gestes, des techniques innovantes ou traditionnelles, vous familiariser avec des travaux de recherche, des processus de production…
Les entreprises de Seine-Saint-Denis vous ouvrent leurs portes et présentent leurs savoir-faire. Chaque année, ce sont plus de 500 visites d'ateliers, usines, grands sites industriels ou ateliers d'artisans qui sont programmées. Nous vous invitons à découvrir la programmation en cours.
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Sites industriels, entreprises, chantiers en activité, laboratoires, usines, théâtres, artisans, acteurs du patrimoine ont décidé de jouer le jeu en vous invitant à pénétrer dans leurs coulisses pour des visites guidées captivantes. Accueillis par un responsable ou un technicien de l’entreprise, les participants entrent au c½ur de l’activité de l’atelier, du bureau d’études… sans gêner la production. Un lien privilégié se crée entre les visiteurs et leurs hôtes permettant un libre échange des expériences, des savoirs, de la culture du travail. On appelle communément cette pratique du tourisme de découverte économique ou tourisme industriel.
Les visites d'entreprises sont destinées aux individuels, à partir de seize ans (sauf cas particuliers indiqués). Participation aux frais d'inscription et de gestion de dossier (par personne et par visite). Les lieux de rendez-vous et conditions spécifiques de visite sont communiqués par email après inscription sur Explore Paris.
Quelques entreprises se prêtent régulièrement au jeu : Saint-Gobain et son usine Placoplâtre à Vaujours, la Ratp vous fait visiter ses coulisses, ateliers et chantiers, mais aussi :
Découvrez nos visites de groupes sur le thème de l'innovation et du savoir-faire.
L’industrie a façonné le territoire de la Seine-Saint-Denis et son histoire. La proximité de la Capitale, des terrains disponibles à un moindre coût, l’existence d’infrastructures de communication fluviales, routières puis ferroviaires vers l’est et le nord ont facilité une industrialisation rapide et massive du nord-est de Paris, tout au long du XIXe siècle. Les établissements industriels de grande taille, fleurons de la Seine-Saint-Denis ouvrière ont, pour beaucoup, disparu avec la désindustrialisation et les restructurations des années mille neuf cent soixante-dix et quatre-vingt. Aujourd’hui, l’industrie continue néanmoins de compter dans l'activité économique avec de grandes unités telles Peugeot-Citroën à Saint-Ouen, Eurocopter à la Courneuve, Placoplatre à Vaujours et un réseau dense de PME-PMI qui travaillent dans la mécanique de précision, la mécanique générale, l’informatique... notamment, pour l’aéronautique et l’automobile.
La Seine-Saint-Denis est riche des connaissances, des savoir-faire, des capacités d’invention et de création des hommes et des femmes qui travaillent sur son territoire. Ces talents s’expriment dans les grandes entreprises, dans le réseau dense de PME-PMI, dans les diverses activités artisanales et commerciales, dans les lieux de recherche et de formation, dans les services publics, dans les milieux culturels et associatifs.
Aux savoir-faire traditionnels qui ont fait la renommée du département se sont ajoutées des compétences nouvelles elles-mêmes sources de notoriété. Ce territoire est fier de ses traditions ; il valorise son patrimoine et entretient sa mémoire dans une dynamique qui les rend porteurs d’innovations. C’est cette capacité à associer la tradition à la modernité, la transmission des savoirs à l’innovation qui donne à la Seine-Saint-Denis des atouts pour affronter les défis du XXIe siècle.
Aujourd’hui, les entreprises de la Seine-Saint-Denis sont les héritières de cette tradition de savoir-faire et de haut niveau technologique. Petites ou grandes, industrielles, artisanales, commerciales ou de services, publiques ou privées, elles créent, elles inventent, elles innovent ; elles mettent en ½uvre une grande diversité de talents. Nombre de ces entreprises ouvrent leurs portes, exceptionnellement, et donnent ainsi la possibilité d’observer des gestes, de découvrir des métiers, de connaître des techniques de pointe, des processus de production, des travaux de recherche, tous porteurs de cette culture qu’est le travail. Elles permettent aussi de mieux comprendre comment sont fabriqués les produits, comment sont organisés les services qui font le quotidien de chacun d’entre nous, de pénétrer dans les coulisses, de découvrir l’envers du décor.
Avec l’ensemble de nos partenaires, nous avons conçu ces visites d'entreprises pour que vous puissiez prendre le temps de la connaissance, de la rencontre, de l’échange avec ceux dont vous regarderez le travail et apprécierez les savoir-faire. Chacune d’elle est accompagnée par un responsable ou un technicien de l’entreprise. Ce programme de tourisme de découverte économique est accessible toute l'année.
Hermès à Pantin, les ateliers de moulage du Louvre et bien d'autres, font vivre la très haute qualité française des métiers d’art en Seine-Saint-Denis. Sur ce territoire, travaillent également des artisans exceptionnels, facteurs d’instruments de musique, fondeurs, verriers, ébénistes… qui marient la tradition et l’innovation. La conservation et la restauration du patrimoine mettent en ½uvre des savoir-faire tout à la fois artistiques, scientifiques et techniques.
De Méliès, hier à Montreuil, aux studios des EMGP ou la cité du cinéma de Luc Besson, à Aubervilliers et Saint-Denis, en passant par Pathé à Saint-Ouen, les studios Eclair d’Epinay et tous les métiers du cinéma ; des plateaux de télévision et du bouquet de chaînes au 3D, les filières de l’image s’enracinent en Seine-Saint-Denis sur le terreau d’un patrimoine riche et ancien.
La presse, les industries graphiques, fortement représentées dans le département, le multimédia, en plein développement, contribuent eux aussi à la vitalité de ce secteur. Aujourd’hui, la télévision a rejoint le cinéma. Au c½ur de la Plaine-Saint-Denis, les EMGP accueillent de nombreuses entreprises – studios de télévisions, maisons de production, loueurs de matériel – représentant le premier pôle national de production audiovisuelle. Avec d’autres pôles comme ceux de Montreuil-sous-Bois ou Noisy le Grand, Vallée, ce sont des centaines d’entreprises qui représentent l’ensemble des maillons de la chaîne des industries du cinéma et de l’audiovisuel. Au plan de la formation, l’Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière, le département d’études cinématographiques et audiovisuelles de l’Université Paris 8 à Saint-Denis et des écoles d’enseignement privé assurent un enseignement de haut niveau à tous les métiers de l’audiovisuel.
Les voies ferrées, le canal de l’Ourcq, le canal Saint-Denis, la RN2 (l’ancienne route des Flandres) et la RN3 ont été essentiels dans le destin du département : les mines de charbon du Nord et les hauts fourneaux de l’Est – énergie et matière première du 19e siècle – ont alimenté l’industrie et le stockage dans la banlieue nord-est de Paris. Aujourd’hui, la Seine-Saint-Denis dispose d’un réseau de communication dense et varié, ouvert sur la région et sur le monde, propice au développement des activités : deux aéroports Charles-de-Gaulle et le Bourget ; une desserte ferroviaire importante ; quatre voies navigables, et le réseau routier le plus dense de la petite couronne. En matière de transports collectifs, la Seine-Saint-Denis, pionnière avec le tramway Saint-Denis – Bobigny, puis le tram-train Aulnay-Bondy, continue de s’équiper. Des plates-formes logistiques de première importance (aériennes, ferroviaires et routières), des infrastructures postales, des parcs d’expositions… sont d’autres facteurs de développement économique. que la combinaison des différents mode de transport, à l’image de la plate-forme multimodale de Noisy-le-Sec.
La Seine-Saint-Denis dispose d'un solide potentiel de recherche lié à la fois à son activité industrielle, à la présence d'entreprises du secteur public et à ses implantations universitaires. Au début était la chimie. À la fin du XIXe siècle, les abattoirs de La Villette offrent une matière première de proximité, nécessaire à la fabrication de médicaments, de colle, de savon et la chimie se développe à Pantin, Aubervilliers, Saint-Denis. Au plan de la fabrication comme au plan de la recherche, la filière chimie-parachimie-pharmacie, demeure un secteur essentiel du tissu industriel du département : l'industrie pharmaceutique avec Aventis à Romainville et les laboratoires Guerbet à Villepinte, la chimie et la para-chimie avec Rhodia, L'Oréal, numéro un mondial des cosmétiques, à Aulnay-Sous-Bois, Bourjois à Pantin...
D’autres centres de recherches, de laboratoires publics et privés se sont implantés : le centre de recherche de Saint-Gobain consacré au verre, ceux de GDF et EDF dédiés à l’énergie ou l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) à Bondy. le Conservatoire National des Arts et Métiers avec ses plates-formes de recherche, l’institut national de métrologie et l’institut français du froid industriel et du génie climatique. Enfin, la Seine-Saint-Denis est le premier pôle universitaire d’Ile-de-France après Paris, avec les universités Paris 8 et Paris 13, la faculté de médecine de Bobigny, et de grandes écoles telles l’Institut Supérieur des Matériaux et de la Construction Mécanique (ISMCM-CESTI) à Saint-Ouen, l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs en Electrotechnique et Electronique (ESIEE) à Noisy-le-Grand.
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