Vous êtes ici : Accueil  > Patrimoine

Musée d'art et d'histoire de la Psychiatrie


Musée d'art et d'histoire de la Psychiatrie

La SERHEP, Société d'Études et de Recherches Historiques en Psychiatrie, ouvre au public tous les vendredis, toute l'année, les portes de son petit Musée d'art et d'histoire de la Psychiatrie où l'on peut admirer entre autres les folles machines à guérir les esprits tourmentés. La SERHEP construit et déconstruit inlassablement l'histoire de la psychiatrie, des sociétés et des idées, stimule et produit travaux et créations. Elle guide et reçoit les visiteurs de Ville-Evrard et a fait des Journées du Patrimoine l'occasion d'un rendez-vous toujours réussi entre la psychiatrie, ses historiens et le public.

Histoire de la SERHEP

La Société d’études et de recherches en psychiatrie a été fondée en 1986 par des membres du personnel de l’établissement public de santé et a bénéficié du soutien de ce dernier. André Roumieux dont le livre Je travaille dans un asile d’aliénés avait connu un succès retentissant dans les années 1970 fût un des inspirateurs de sa création. Constituée sur un projet de préservation des archives et du patrimoine de Ville-Evrard, elle s’est ainsi d’emblée spécialisée dans l’histoire des "oubliettes", selon le mot du psychiatre "désaliéniste" Lucien Bonnafé, en déclarant l’histoire de la psychiatrie, inséparable de celle des sociétés humaines et surtout, en refusant son effacement. La SERHEP œuvre ainsi à construire et transmettre l’histoire de lieux et de gens qui passent pour ne pas en avoir.

Dès sa création, l’association s’est donc mise à collecter les documents et objets se rapportant à l'histoire du site et de l'établissement public de santé de Ville-Evrard, de la psychiatrie, du travail en psychiatrie et à celle des pratiques soignantes.

Après 2000, avec la création d'un service des archives, la SERHEP s'est recentrée sur sa mission d'études, de recherches historiques et de valorisation de l'histoire de la psychiatrie.

Faire l'histoire de la psychiatrie et de Ville-Evrard

L'établissement de soins psychiatriques de Ville-Evrard modifiant son occupation du site historique va en délaisser une partie. La sauvegarde de tout ce qui permet de faire l'histoire de la psychiatrie et de Ville-Evrard, le recueil des objets, des documents, des témoignages, sont aujourd'hui une urgence absolue. Il ne s'agit pas d'être nostalgique de l'asile : la transformation qui s'annonce peut être l'occasion, en développant les activités de la SERHEP sur le site de Ville-Evrard d'offrir une réelle interface entre la psychiatrie, la ville, le monde de la recherche et des arts. La psychiatrie, pas plus que la société n'avanceront sur le terrain des troubles psychiques sans s'adosser à un retour sur l'histoire, – même et surtout celle de l'incompréhension. La SERHEP déploie tous ses efforts pour qu'il y ait dans le futur Ville-Evrard, une véritable "Cité des Esprits", pour qu'enfin existe la ville de Ville-Evrard : un carrefour d'idées, de créations, de recherches et de manifestations, un lieu fédérateur et attractif.

Le musée de la psychiatrie

Ce musée d’art et d’histoire de la folie, de la santé mentale et de la psychiatrie est  installé dans l’ancien vestiaire central, au deuxième étage des services généraux de l’asile, présente une collection permanente, enrichie régulièrement de dons dépôts et acquisitions et, très régulièrement des expositions temporaires.

Il ouvre, très largement l’approche de la psychiatrie, de la folie, de la santé mentale. L’histoire complexe, multidisciplinaire, sociale, économique, politique, artistique et philosophique que le visiteur y découvre, permet de modifier la perspective, bien souvent figée, dans laquelle sont placés la maladie mentale et les soins.

Parmi les nombreux objets et documents présentés : des machines des XIXe et XXe siècles destinées à guérir, contenir, renaître, réanimer ; des camisoles, menottes, liens, clés, baignoires, judas, fauteuils ; des outils de soin tels brancards, chaises, ambulances ; des cartographies cérébrales.

Différents thèmes sont traités, parmi eux : la classification des malades et leur pathologie ; l’air qui tue, l’air qui soigne ; l’espoir des techniques et leur influence : l’électricité, le magnétisme, les médicaments… ; la perte de conscience régénératrice : électrochoc, insuline, hypnose, transe, réanimation… ; travailler à l’asile ; la condition des femmes ; le malade alcoolique ; les placés, déplacés, transferts, évacuations, sorties, décès ; les métiers : infirmier, psychologue, psychiatre, ouvrier, lingère ; psychiatrie et politique…

Les créations produites par les personnes soignées en psychiatrie (œuvres peintes, sculptées, écrites) y sont accueillies dans leur dimension artistique et mises en valeur. Sont présentées, également, des œuvres réalisées dans des ateliers d’artistes travaillant avec les équipes de soins au sein des secteurs de Ville-Evrard.

Le musée ouvre le vendredi et sur rendez-vous.

La Grande Guerre : le patrimoine des patients malades et l'art

l'Horloge Bonnafé qui sonne des "heures sereines" a été fabriquée par un malade pour le docteur Maxime Dubuisson, médecin-directeur de l’asile de Saint-Alban pendant la guerre de 14-18.

L'asile de Ville-Évrard a fêté ses 150 ans en 2018.

Découvrez notre visite pour les groupes de l'ancien asile de Ville-Evrard et son domaine.

En savoir plus sur l'Art Brut des patients en psychiatrie.

Musée d'art et d'histoire de la Psychiatrie
SERHEP
202 avenue Jean-Jaurès

93330 NEUILLY-SUR-MARNE
48.858976 , 2.5509195
tel tel : 01 43 09 34 78
Musée d'art et d'histoire de la Psychiatrie, SERHEP 202 avenue Jean-Jaurès, 93330 NEUILLY-SUR-MARNE
Ouverture
Lundi Fermé
Mardi Fermé
Mercredi Fermé
Jeudi Fermé
Samedi Fermé
Dimanche Fermé

Inscrivez-vous aux visites

Site par ID-Alizés