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De Visu 2013 : à la découverte du patrimoine agricole


Affiche De Visu 2013Pour sa cinquième édition, du 1er juin au 31 août 2013, DE VISU mettait à l’honneur les pratiques agricoles d’hier et d'aujourd'hui de l’agriculture urbaine et le patrimoine agricole de la Seine-Saint-Denis.

Un programme de visites sur les traces du passé rural et agricole du territoire a été proposé dans le cadre du jeu De Visu en 2013.

Trois jeux de piste et tout un programme de visites et balades étaient proposées pour inviter les joueurs à aller sur le terrain, découvrir le passé agricole et les acteurs de l'agriculture urbaine d'aujourd'hui. Plus de 1300 joueurs se sont ainsi déplacés sur le terrain.

Deux quiz en ligne étaient également au programme : un quiz de la semaine avec 5 questions et un quiz expert comprenant 25 questions. 1825 joueurs uniques y ont participé.

Le jeu De Visu est une initiative du Département de la Seine-Saint-Denis qui invite de façon ludique à découvrir le patrimoine de la Seine-Saint-Denis. Cette cinquième édition a été menée en partenariat avec le Comité départemental du tourisme de la Seine-Saint-Denis. La Mairie de La Courneuve, la communauté d’agglomération Plaine Commune et Le Parisien étaient partenaires de cette édition.

Quelques témoignages de ces joueurs détectives qui ont découvert le patrimoine agricole et rencontré des acteurs de l'agriculture urbaine :

Sur le jeu de piste "De la vigne aux pêchers" à Montreuil :

"Ce jeu de piste a été l'occasion de découvrir autrement Montreuil, son histoire et ses acteurs actuels. Le principe du jeu de piste rend cette découverte beaucoup plus active. L'animateur de la visite était à la fois très attentif aux participants et moteur pour donner au jeu toute son amplitude et sa bonne humeur. Nous avons passé un moment fort agréable et instructif que nous n'hésiterons pas à réitérer (et à en faire la publicité !)."

Sur le jeu de piste "Des portes charretières à la Plaine des Vertus" à La Courneuve :

"Surprise de découvrir La Courneuve autrement que par les clichés habituels, par exemple la cité des 4000... Impressionnée par la collection d'outils. Intérêt pour la Maison des cultures légumières et son jardin et on a apprécié de pouvoir discuter avec les jardiniers."

"Belle découverte de ce quartier de La Courneuve et du passé agricole de la Seine Saint Denis."

Sur le jeu de piste "Le court circuit de la salade" entre Pierrefitte et Saint-Denis :

"Je connaissais les lieux mais j'ai appris des choses sur l'architecture des fermes et le type de culture pratiquée (cressonnière). Retrouver les traces des limites de la ville et de son passé est toujours passionnant et nous ré-insère dans l'histoire."

"Le plus surprenant était l'immense champ de salades. La salade offerte est très bonne."

Un programme d'une trentaine de visites sur l'ensemble du territoire :

31 visites différentes ont été programmées cet été et certaines ont été proposées plusieurs fois.

Sur les pas des maraîchers à Bobigny : Pendant plus d’un siècle, de 1854 à 2001, des agriculteurs ont cultivé des légumes sur le territoire de Bobigny avec une technique très particulière. Bobigny fut même la plus importante ville maraîchère du département de la Seine. Jean Joubert, président du Cercle d’études et de recherches historiques de Bobigny, vous invite à une balade au coeur de Bobigny et de son passé maraîcher.

Maison de cultivateurs à La Courneuve : Cette maison, située au 11 rue de l'Abreuvoir, a été pendant plusieurs années l'Ecomusée de la Courneuve, avant d'être fermée au public. La ferme et son jardin gardent les traces de l'activité maraîchère de la ville : aire de stockage des oignons, aire de séchage, cellier et écurie. Depuis le mois de mars, un chantier-école a démarré pour la réhabilitation de cette maison. Ce chantier-école, piloté par l'association APIJ Bat, permet de former 12 jeunes au métier de maçon. Jean-Michel Roy, historien à La Courneuve et Mourad Ouferhat, formateur à Apij Bat présenteront l'histoire de cette maison et son chantier de réhabilitation.

Entre ciel et jardin, balade sur les traces agricoles du Blanc-Mesnil : Prenez tout d'abord de la hauteur et remontez le temps au château d'eau du Blanc-Mesnil grâce à une présentation de photographies anciennes qui vous permettra de replacer la ville dans son environnement rural d'antan. Du haut du château d'eau, vous pourrez profiter d'une vue à 360° du Blanc-Mesnil et de ses environs. Par beau temps amusez à retrouver votre ville, votre quartier ou même votre maison ! Les employés du service Environnement de la ville vous feront ensuite découvrir le plus grand jardin communal de Seine-Saint-Denis. Revivez l'histoire de cet ancien village agricole en visitant sa ferme et ses souches de Chardonnay plantées il y a une vingtaine d'années. Ils seront aussi ravis de vous faire partager leur savoir-faire et leur métier de "Jardiniers" de la ville au travers de la visite des luxuriantes serres municipales !

Des agriculteurs aux archéologues : une terre fertile ! Vivre de la terre et de ses ressources… cela s’organise et laisse des traces ! Les archéologues qui fouillent aujourd’hui en milieu urbain, comme à Saint-Denis, retrouvent parfois ces témoignages et ont appris surtout à les reconnaître. Entre les questions de conservation des éléments dits périssables, les outils ou encore les modes de cultures, c’est tout un pan de l’histoire d’un paysage et de ses habitants qui s’ouvre ? Cette présentation proposera, en guise d’initiation, de découvrir diverses méthodes et champs d’étude de l’archéologie, en s’appuyant sur des découvertes réalisées à Saint-Denis. Elle a lieu sur le site de la Fabrique de la ville où se mêlent, cet été encore, une fouille archéologique en c½ur d’îlot et une étude du bâti de la Maison-échafaudage.

La Butte Pinson, son histoire horticole et maraîchère : La Butte Pinson est un ilôt de verdure entouré de béton, à cheval sur Pierrefitte et Villetaneuse du côté Seine-Saint-Denis et Montmagny et Groslay côté Val d'Oise. L'Agence des Espaces verts vous propose une balade dans le parc, sur les traces du passé horticole de la butte, à la rencontre de ses cultures maraîchères, fruitières et ornementales d'autrefois. Toutes les visites à faire

Le moulin de Montfermeil : Ce moulin à vent fut construit sous Louis XV. Il est rénové en 1896 mais se dégrade vite. Une association de sauvegarde du moulin tente de le restaurer mais à cause du sol en gypse, le moulin menace de s'écrouler. Il est reconstruit à l'identique, pierre par pierre, à 140 mètres du lieu initial et prend le nom du Moulin du Sempin.

Le musée du Travail Charles Peyre à Montfermeil présente les outils traditionnels utilisés par les travailleurs du nord-est de Paris. Installé dans le bâtiment de l'horloge, dernier vestige de la ferme seigneuriale, le site évoque près de 70 métiers du passé, répartis dans 5 domaines : l'agriculture, les métiers de la forêt, les métiers du bâtiment, les artisans, les métiers de femmes.

Des vignes à Rosny ! Renouant avec la tradition viticole de Rosny-sous-Bois (Rosny a cultivé des vignes du Moyen-Age au XIXe siècle), l'association de la Confrérie de la Feronne Haute s'attache à valoriser le patrimoine viticole de la ville. Les premières vendanges de ces quelques 1300 de pieds de vigne de cépage Chardonnay plantés en 2000 à leur emplacement d'antan (sur une ancienne carrière de gypse à flanc de colline) ont eu lieu en 2003. Aujourd'hui, environ 700 litres de vin sont produits par an en plein centre ville de Rosny !

Des visites aux quatre coins du département, avec notamment des visites sur :

  • Coubron : Histoire et devenir du coteau agricole de Coubron, avec la Maison de la Nature,
  • Sevran : Les maraîchers bios de l'association Aurore,
  • Montfermeil : Le Moulin du Sempin et le musée Charles Peyre avec l'association du Vieux Montfermeil,
  • Le Blanc-Mesnil : Entre ciel et jardin, patrimoine agricole du Blanc-Mesnil, avec le service des archives municipales, 
  • Bobigny : Sur les pas des maraîchers avec le Cercle d'Etudes historiques de Bobigny,
  • Bagnolet : Visite de la champignonnière et dégustation de pleurotes avec l'association REC
  • Epinay-sur-Seine : Glanage urbain avec l'association Accueil banlieues,
  • Neuilly-Plaisance : Moisson traditionnelle
  • Saint-Ouen : Jardins du partage et jardin partagé à Saint-Ouen, avec l'office de tourisme de Saint-Ouen et le Grand Parc des Docks et Visite du rucher avec l'association du Rucher Audonien
  • Saint-Denis : Des agriculteurs aux archéologues : une terre fertile !, avec l'Unité d'archéologie de la ville de Saint-Denis
  • Villetaneuse : Transhumance urbaine avec l'association Clinamen
  • La Courneuve : La Plaine des Vertus, avec Jean-Michel Roy, responsable de l'Unité Patrimoine et Arts visuels de La Courneuve
  • Rosny-sous-Bois : Rencontre avec les vignerons de la Confrérie de la Féronne Haute
  • Aubervilliers : Atelier découverte du Jardin des Fabriques avec AuberFabrik, et le jardin de la Semeuse avec la Semeuse
  • Romainville : Projet de tour maraîchère à la Ville

Découvrez le programme de visites et de balades, sur les traces des maraîchers et à la rencontre des acteurs de l'agriculture aujourd'hui.

Terres Fertiles, Jeu De Visu

Tout l'été, vous avez pu partir sur les traces du maraîchage à la Plaine des Vertus, revivre les rythmes des charrettes chargées de choux partant aux halles de Paris au petit matin, et rencontrer les cultivateurs qui perpétuent et ré-inventent le "circuit court".

Trois jeux de piste

Des énigmes pour explorer un quartier, trouver un lieu emblématique et se retrouver pour une dégustation de produits locaux. A faire seul ou en groupe. Rendez-vous sur Internet pour télécharger votre carnet de route ou vous inscrire.

  • Le court circuit de la salade (Pierrefitte et Saint-Denis) : suivez la piste de la salade, du champ insoupçonné au plus grand marché d'Île-de-France.
  • Des portes charretières à la Plaine des Vertus (La Courneuve) : poussez les portes  pour comprendre le territoire que fût la grande plaine légumière de France.
  • De la vigne aux pêchers (Montreuil) : entrez dans le dédale des murs à pêches à la renommée internationale.

Les férus d’agriculture urbaine ont pu participer à notre quiz expert de 25 questions. Les gagnants ont été récompensés à la fin de l’été. A travers ces quiz, vous avez pu découvrir toute la diversité et la richesse du patrimoine agricole urbain de la Seine-Saint-Denis : son histoire, ses techniques, ses reconversions, ses savoir-faire et ses innovations ainsi que les hommes et les femmes qui ont participé à cette histoire.

Récoltez des indices pour les quiz

Des visites autour du patrimoine agricole et de l'agriculture urbaine en Seine-Saint-Denis : sur les héritiers des terres fertiles, les pionniers de l'agriculture urbaine, les circuits courts, les lieux confidentiels - derniers espaces cultivés en Seine-Saint-Denis. Ces visites sont proposées et animées par des historiens, archéologues, producteurs, archivistes, coopératives, associations... Elles sont une invitation à observer, cueillir et goûter fruits et légumes de saison.

Le jeu De Visu est une initiative du Département de la Seine-Saint-Denis, menée en partenariat avec le Comité départemental du tourisme de la Seine-Saint-Denis. La Mairie de La Courneuve, la communauté d’agglomération Plaine Commune, Le Parisien et la RATP sont partenaires de cette cinquième édition.

De nombreux partenaires ont également participé à l'élaboration et à l'animation des visites et jeux de piste.


Concours De Visu 2012
Concours De Visu 2011
Concours De Visu 2010
Concours De Visu 2009

Réponses aux quizz 2013

Semaine 1

Les deux gagnants tirés au sort pour le quiz de la semaine 1 sont : Emmanuelle Dedenon et Daniel Pansu. Voici les réponses aux 5 questions de la semaine.

1) Cette famille de cultivateurs de La Courneuve pose devant une charrette débordant de choux. Dans quel bâtiment célèbre, aujourd'hui disparu, allaient-ils vendre leur production ? réponse : les Halles de Paris

2) "La grosse de Noisy", ce serait plutôt… réponse : une échalote

Les murs à pêches de Montreuil3) Coiffés d'un large chaperon et hauts de presque trois mètres, les murs à pêches de Montreuil, faits de moellons, de terre et de plâtre, protègent les cultures des intempéries et gardent la chaleur du soleil, permettant de produire près de Paris certaines cultures méridionales, dont la plus prisée, celle du pêcher. Au plus haut de l’activité, en 1825, les horticulteurs de Montreuil produisaient 15 millions de pêches sur 600 km de mur ! Voyez-vous, sur cette photographie, les arboriculteurs ?

 4) Ces trois images évoquent l’activité agricole de La Plaine des Vertus, qui s’étendait principalement sur les territoires de La Courneuve et d’Aubervilliers. Elles ont un légume en commun. Lequel ? réponse : l'oignon

5) La vigne est cultivée à Rosny-sous-Bois depuis le Moyen-Age jusqu’au XIXe siècle. La ville de Rosny-sous-Bois "abreuvait" ainsi la capitale d’un vin médiocre dont la production faisait travailler plus de la moitié de la population. La vigne est ensuite décimée par le phylloxéra, au début du XXe siècle. En 2000, après 100 ans d’interruption, 1200 ceps de sauvignon et de chardonnay ont été replantés, les premières vendanges ont eu lieu en septembre 2003 et le vin de Rosny a une délicieuse petite saveur de tilleul ! Repérez les vignes !

Réponses aux 5 questions de la semaine 2

1) Cette ancienne camionnette de la police, on l’appelait autrefois "le panier à…" réponse : le panier à salade

2) Observez bien cette photographie datant du milieu du XXe siècle. En arrière-plan vous pouvez distinguer l’aéroport du Bourget. Aujourd’hui les champs ont disparu, par quoi ont-ils été remplacés ? réponse : l'autoroute A1

3) Ces trois images évoquent l’activité agricole de Montreuil. Elles ont un fruit en commun. Lequel ? réponse : la pêche

4) Nous sommes à Bobigny en 1910. Les cloches sont ici déployées pour protéger les salades contre le froid. Elles maintenaient l’humidité et la chaleur pour une croissance rapide des cultures. Sur cette photographie, on aperçoit le propriétaire de l’exploitation avec ses employés. Parmi eux on repère un porteur, deux préposés aux cloches et une dame qui préparait les produits pour l’expédition. Sur la carte postale on peut également apercevoir « la semeuse ». On vous l’avoue, elle est un peu timbrée ! Repérez-la. réponse : il s'agit du timbre !

 5) Quelle est la commune de Seine-Saint-Denis qui comprend le plus de terres agricoles aujourd’hui ? réponse : Tremblay-en-France

Semaine 3

1) Cette question est tellement simple, elle est "bête comme…" ? réponse : Bête comme chou

2) Les bouteilles en plastique peuvent être aujourd’hui utilisées pour protéger les salades contre le froid, en maintenant une humidité et une chaleur constante qui accélère la croissance des cultures. Cette technique remplace un outil inventé au XVIIe siècle par Jean de la Quintinie et utilisé de façon massive par les maraîchers. Quel est cet outil ?

réponse : la cloche en verre

3) Jusqu’au milieu du XXe siècle, industrie et agriculture cohabitent en Seine-Saint-Denis. Mais petit à petit les usines prennent le dessus sur les champs, et une partie des agriculteurs changent de métier.  Dans quel type d’activités se sont-ils le plus souvent reconvertis ?

réponse : ils vont travailler dans les usines qui ont précipité leur fin

 4) Vous êtes en compagnie des Rouy, cette famille de maraîchers de Bobigny pose fièrement avec leur récolte dans la cour de leur ferme. Ils tiennent dans leurs mains leurs précieux outils d'arrosage, alors symbole de modernité et de richesse. Vous apercevez les arrosoirs, mais distinguez-vous le tuyau d'arrosage ?

5) La culture des pêches a fait la renommée de Montreuil dès le XVIIe siècle. Néanmoins, elle ne fut pas la seule ville de Seine-Saint-Denis à avoir cultivé ce fruit. Les murs à pêches recouvraient aussi un vaste territoire autour de Montreuil. Une autre ville dispose encore aujourd’hui des murs à pêches et les pêches apparaissent même sur son blason. Quelle est cette ville ?

Réponse : Bagnolet et son clos à pêche

Semaine 4

dahlias1) Sur cette image illustrant le "Calendrier des Semis et Plantations" distribué par la boutique Carel de Bobigny, plusieurs variétés de fleurs sont dessinées. Déplacez le curseur et pointez-le sur une fleur de dahlia.

2) Une technique agricole inventée il y a une vingtaine d’année consiste à alterner différentes couches de résidus bruns et verts afin de constituer un substrat organique. Cette technique tient son nom d’un plat bien connu !

Réponse : les lasagnes

3) Les glaciologues en creusent. Son poil est une couleur. Lorsqu’elles sont cuites, il est trop tard.

Réponse : les carottes

4) "Le pays des grandes fermes" est un qualificatif attribué par les historiens aux huit communes de l’actuel département de la Seine-Saint-Denis sur le territoire desquelles de nombreux vestiges de grandes d’exploitations agricoles sont encore visibles. Parmi les propositions ci-dessous, trouvez les huit communes du Pays des grandes fermes.

Réponse : Aulnay-sous-Bois, Bondy, Drancy, Dugny, Le Blanc-Mesnil, Sevran, Villepinte et Tremblay-en-France

5) C'est en 2000 que la Société Régionale d’Horticulture de Montreuil a relancé la technique traditionnelle du marquage des fruits. C’est un savoir-faire emblématique des cultivateurs montreuillois. Cette technique utilisée dès le XIIe siècle, consiste à occulter du soleil une partie du fruit. En mûrissant, les fruits prennent leur couleur et seule la partie occultée reste pâle, révélant ainsi le motif choisi.

Parmi les techniques de marquage citées ci-dessous, laquelle n’existe pas.

Réponse : le marquage au feutre indélébile

Semaine 5

10 gagnants de la 5e semaine du jeu de Visu 2013, qui repartent avec un pot de miel Béton : Florence Trovel, Bernadette Patrigeon, Robert Morillon, Floran Coudeyrat, Lydia Boudeau, Geneviève Pélissier, Michel Tugaye, Eric Dauphinot, Véronique Gauweiler, Nathalie Szym.

1) Dans sa chanson intitulée Framboise (1960), Bobby Lapointe chantait « Avanie et Framboise sont les mamelles du destin ». Il fait ici référence à une légende grecque qui raconte que Ida, la nourrice de Zeus, calmait les colères de l’enfant Zeus en lui offrant des framboises. Celles-ci rappellent en effet « … »

Réponse : la forme et la couleur des tétons de sa nourrice

2) Les conducteurs de paniers à salade peuvent aussi distribuer des « ... »

Réponse : des prunes

3) Parce que son goût est proche de celui de l'artichaut, le topinambour est aussi appelé « artichaut de Jérusalem ». Mais en langage populaire on le nomme aussi « ... »

Réponse : Cul d'artichaut

4) La Plaine des Vertus repose sur un sous-sol très riche en eau, ce qui favorisa la diversité et l’abondance des cultures. Les maraîchers utilisaient des citernes pour récupérer l’eau des nappes phréatiques et irriguer leurs champs. Ces citernes sont encore visibles aujourd’hui le long du pavé d’Amiens à Saint-Denis.

Sur cette carte postale de La Courneuve datant du début du XXe siècle, repérez la citerne.

5) Donation royale aux religieux de Saint Martin des Champs, la ferme de la Grenouillère à Noisy-le-Grand fut une des plus grosses fermes à l'Est de Paris. La bâtisse comprend un corps de logis principal avec une écurie attenante et des étables, bergeries, colombiers, laiterie, granges, porcherie, bûché. En observant la carte postale et les animaux présents dans la cour, identifier la dernière activité présente dans la ferme.

Réponse  : un poulailler

Semaine 6

Les gagnants du quiz de la semaine 6 !

1) L’association Aurore, partenaire de notre jeu De Visu 2013, produit des sirops à partir de fruits cultivés aux jardins biologiques de Sevran. La photographie illustre un ancien pressoir à fruits rouges utilisé en Seine-Saint-Denis. Il permettait de réaliser des coulis et des jus. Pour quel fruit était adapté ce pressoir ?

Réponse : la Framboise malling promise

2) Le chou est un terme vernaculaire. On retrouve des choux dans les vitrines des pâtissiers, ils y sont en général agrémentés de « … »

Réponse : crème

3) Les archives d'Aulnay-sous-Bois mentionnent la ferme de Nonneville dès le XVIème siècle : « un hostel seigneurial entourés de fossés, bassecourt et deux jardins, assis l'un derrière ledit hostel seigneurial devers Bondies contenant un arpent quartier et demy, et l'autre derrière la grange contenant un arpent huit perches ».

Un arpent est une unité mesurant la superficie des terres. Très répandu sous l’ancien régime  pour délimiter les parcelles agricoles, elle servait de référence sur l’ensemble des terres du royaume de France. Elle est aujourd’hui encore utilisée dans une région qui s’appelait autrefois « Nouvelle France ». De quel territoire s’agit-il ?

Réponse : le Québec

4) Ce semoir à graine, utilisé dans la Plaine des Vertus jusqu’au milieu du XXème siècle, permettait d’éviter de se plier le dos lorsque l’on déposait les semences dans les champs. Il ressemble à un accessoire de cuisine, ce qui lui vaut un surnom familier, lequel ?

Réponse : la cafetière

5) Cette photographie du début du XXe siècle présente une scène de binage dans les cultures de Croissy-sur-Seine. Ces territoires ainsi que Gennevilliers, Méry-Pierrelaye et la Plaine des Vertus produisaient 95% des fruits et légumes consommés à Paris en 1850. Pourtant dans les années 1920-30, seul 5% de ce qui était consommé à Paris provenait de la région. Pourquoi ?

Réponse : L'émergence du chemin de fer favorise les grandes productions plus éloignées de Paris

Semaine 7

Les 2 gagnants de la semaine 7 sont : Jean Tristan Charbonnier et Pascal Pelaratti.

1) A l’entame du XXème siècle, Bobigny était le fief des maraîchers d’Île- de-France. A la recherche des dernières évolutions technologiques pouvant favoriser les cultures, les maraîchers introduisent le canon à grêle pour lutter contre les orages de grêle, qui détruisaient cultures et cloches. Inventé en Autriche en 1896, ces canons seront abandonnés à peine 10 ans après leur implantation, pourquoi ? 

Réponse : leur efficacité n’a jamais été avérée

2) Sur cette photo datant du début du XXe siècle, on aperçoit un troupeau en pâture sur les plaines de Bobigny. Cette parcelle est limitée par un ru. En observant bien, vous apercevez un passage reliant le village au pâturage. A l’aide du curseur, pointer sur ce gué qui permettait de traverser le ru.

3) Dans la ferme Saint-Antoine de Savigny à Aulnay-sous-Bois, on se laissait aller aux plaisirs des jeux le dimanche. L’activité agricole respectait autant que possible ce jour de repos. Sur cette carte postale datant de la fin du XIXe siècle, les demoiselles s’adonnent aux plaisirs du jeu. Lequel ?

Réponse : le croquet

4) Quel est le légume que les cultivateurs des Vertus vendaient cuit aux halles ?Betterave

Réponse :

5) Dès le XIIe siècle, les ordonnances royales imposent de « cultiver par soles et saisons ordinaires », c’est-à-dire en respectant l’assolement triennal. Ce système de rotation des cultures met une partie des terres au repos, en jachère, tous les trois ans. Pourtant, certains cultivateurs ne respectent pas cette règle et cultivent à la « dérobée », sans déclarer leurs productions. Pourquoi ?

Réponse : pour éviter la dîme et faire des économies

Semaine 8

Les gagnants du Quiz de la semaine 8 : Alice Ly, Michelle Pilliu, Gustave Dibobe, Daniel Madranges et Véronique Rouveure. Ils remportent un "panier découverte" de légumes de l'association Marché sur l'eau, sous forme de bon solidaire.

1) Le marché de Saint-Denis ouvre ses portes les mardis, vendredis et dimanches depuis le moyen-âge. De nombreux commerçants y revendent des produits agricoles originaires du monde entier, mais quelques rares producteurs de la région disposent également de leurs stands pour vendre en direct leurs productions. Combien de producteurs compte le marché de Saint-Denis ?

Réponse : 4

2) « C'est le seul plat que quand t'as fini de manger, t'en as plus dans ton assiette que quand tu as commencé ! ». Coluche fait ici référence à un légume qui fut longtemps cultivé dans les plaines maraîchères de la Seine-Saint-Denis. Lequel ?

Réponse : l'artichaut

3) Durant la Première Guerre mondiale, les paysans français sont largement mobilisés. Près de 20000 Indochinois sont alors réquisitionnés pour rejoindre la métropole et cultiver les terres agricoles. Sur cette photo prise dans la cour de la ferme de Savigny à Aulnay-sous-Bois, les Indochinois posent devant la grange, un outil à la main. Mais pouvez identifier la charrette ? Glissez le curseur et placez le sur celle-ci.

4) Au début du Moyen Âge, Épinay est une localité à l'habitat dispersé qui comprend des fermes, quelques auberges et des maisons de plaisance où séjournent à la belle saison de riches Parisiens. Les Spinassiens vivent de la production de vin. A partir du XVIème siècle s’ajoute des cultures maraîchères et céréalières écoulées sur le marché parisien. Sur ce document datant de la première moitié du XXème siècle, on assiste à une récolte de fruit : lesquels ?

Réponse : Raisin

5) Sur cette carte postale de Montreuil-sous-Bois (date ?), on aperçoit les murs à pêche au premier plan. Ceux-ci ont été construits à l’aide du gypse provenant directement des sous-sols de la ville. Observez la photographie et placez le curseur au-dessus des carrières.

Semaine 9

Les 4 gagnants du quiz de la semaine 9 sont : Françoise Boutiller, Isabelle Vandenbruwane, Maryse Rayval-Suarez et Isabelle Evrard. Elles repartent chacune avec 3 sirops de l'association Aurore.

Question 1 : Mon patron, depuis qu’il a reçu sa promotion il a un peu choppé le « … »

réponse: le melon

 Question 2 : Depuis le milieu du XVIème siècle, plusieurs moulins à vent ont été construits sur les collines de Montfermeil. Dernier spécimen ayant survécu sur l’ensemble du département, le moulin du Sempin servait à moudre le grain récolté lors des moissons. Cette photographie a été prise quelques semaines après la moisson, à quelle saison ?

réponse : l'automne

Question 3 : Nous sommes ici sur  l’exploitation maraîchère de la famille Thuret à Bobigny en 1916. Cette photographie met en scène les membres de la famille avec leurs outils. Repérez le préposé à la récolte, avec son panier sur le dos et pointez-le à l’aide du curseur.

Question 4 :

Grâce aux nombreux espaces de butinage disponible en milieu urbain (parcs, jardins, balcons fleuris en ville…), les abeilles sont particulièrement productives et fournissent un miel aux saveurs multiples.

De plus en plus répandus en Seine-Saint-Denis, les ruchers sont déjà implantés dans des villes comme Saint-Ouen, le Blanc-Mesnil, Saint-Denis, Aubervilliers, Coubron, etc. A Montreuil l’apiculteur professionnel Guy Noël Javaudin emploi une technique bien particulière pour reconnaître les reines. Laquelle ? réponse : marquage au marqueur peinture.

Question 5 : Quelle commune de Seine-Saint-Denis compte encore un maraîcher professionnel ? réponse : Saint-Denis

Semaine 10

Les cinq gagnants du quiz de la semaine 10 sont : Evelyne Lagarde, Fabien Devauchelle, Laurie Satane, Catherine Soler et Mathilde Viktorovitch. Ils pourront déguster le miel de Guy-Noël Javaudin, apiculteur à Montreuil.

 1) Exploité dès l’époque antique, le terroir de Drancy fait alors parti du domaine de Terentius. Quelques poteries et outils en bois de cervidés témoignent d‘une exploitation agricole dès cette époque. Au 11e siècle on retrouve quelques habitations rurales autour de l’église Saint Germain l’Auxerrois et la ville apparait pour la première fois sur les registres du pape. Mais sous quel nom ? Réponse : Derenzegio

 2) Jusqu’au début du XXème siècle, les rails étaient utilisés pour transporter la terre, les engrais, les semences et les récoltes. A l’aide de charriots, les maraîchers ramenaient ainsi les salades depuis les champs vers les hangars de conditionnement. Ces rails étaient simplement sur la terre. Pour quelle raison les rails n’étaient pas fixés au sol ? réponse : Pour permettre de les déplacer au gré de l'étendu des récoltes

3) Trouvez la plante intruse, qui ne se glisse pas dans notre porte-monnaie…

réponse : l'artichaut

4) Cette photographie présente d’anciennes cagettes utilisées par les maraîchers pour transporter leurs produits vers les marchés. Sur ces cagettes sont inscrites le nom du maraîcher et la ville d’où proviennent ses productions. D’où provenaient les productions de Monsieur E-Poisson ?

réponse : Aubervilliers

5) Lors de la crue de 1910, on récupérait tout ce qui était disponible pour improviser des passerelles. A l’Île Saint-Denis, les outils agricoles étaient donc réquisitionnés ! Tonneaux, meubles et … brouettes. Repérez les brouettes sur cette photographie ancienne et pointez-les à l’aide du curseur.

Semaine 11

Question 1 : Qui sont les auteurs de la chanson « Le petit Jardin » ? "C'était un petit jardin/ Qui sentait bon le métropolitain, / Qui sentait bon le bassin parisien". réponse : Jacques Dutronc et Jacques Lanzmann

Question 2 : Au milieu du 20ème siècle, la mécanisation de l’activité agricole permet aux agriculteurs d’accroître le rendement et la productivité de leur exploitation. Cette photographie présente deux agriculteurs, l’un sur son tracteur et l’autre sur une drôle de machine. A quoi servait cette machine ? Réponse : A moissonner les champs, c'est une moissonneuse lieuse

Question 3 : Cette photographie illustre les Serres et l’Orangerie de l’école Fénelon à Vaujours. Ces bâtiments existent toujours et un lycée du paysage et de l’environnement occupe une partie des 9ha de terrain de l’école. Faites glisser le curseur et pointez-le sur l’Orangerie.

 Question 4 : En 2013 à Epinay-sur-Seine, pensez-vous que les entrées charretières soient :

- Les entrées des caravanes/ - Les entrées donnant sur cour / - Les entrées des impasses/ - Les entrées provenant de la droite

Réponse : Les entrées donnant sur cour

Question 5 : Cette carte postale de Gagny illustre le chargement sur une charrette des tonneaux de la maison « Ravanel Frères » pour les livraisons. Le portail et la structure métallique de l’enseigne existent toujours, mais les lettres ont aujourd’hui disparues. Vous avez deviné quel produit contenaient ces tonneaux ?

Réponses du Quiz de la semaine 12

1) Sweet Charlie, Pink panda, Lambada, Sparkle ou Gariguette ! Qui suis-je ? Réponse : La fraise

2) Sur cette photographie datant de la fin du 19ème siècle, le cultivateur Gilbert de La Courneuve expose sa récolte de navets au carreau des Halles de Paris. Mais pourquoi la mention « Seine » est-elle inscrite à la suite de La Courneuve ?

Réponse : Parce que La Courneuve faisait autrefois partie du département de la Seine

3) Pour cultiver les pêches à Montreuil, les horticulteurs applique une technique qui consiste à conduire l’arbre fruitier le long d’un mur en y attachant ses branches à l’aide de clous et de tissus.

Réponse : Palissage

4) Cette exploitation maraîchère était spécialisée dans la culture de betterave. Pelles, paniers et arrosoirs sont mis en avant par les maraîchers sur cette photographie centenaire, mais en arrière-plan on aperçoit qu’ils faisaient sécher de la paille pour confectionner les paniers. Saurez-vous repérez la meule de foin ?

Réponse : Maraîchers

5) Ces maraîchers de la Plaine des Vertus, posent en famille devant une charrette contenant leurs plus beaux légumes ? Quel légume déborde de la charrette ?

Famille de maraîchers de la Plaine des Vertus

Réponse : Le chou

Semaine 13

Et voici les réponses aux 5 questions :

Question 1) Symbole de notre patrimoine agricole, « la Semeuse » de Louis Oscar Roty apparaissait sur les timbres et les pièces de monnaie. Mais cette Semeuse a « scandalisé » nos parents agriculteurs qui l’ont vu apparaître pour la première fois sur nos francs en 1898. Ils trouvaient sa technique aberrante. Pourquoi ?

réponse : Elle sème contre le vent ! Ce qui est une aberration pour tout semeur qui se respecte

Question 2) Pour cultiver et récolter leurs fruits et légumes, les maraîchers de la Plaine des Vertus utilisaient des outils spécifiques à chaque production. Parmi les associations suivantes, laquelle n’est pas correcte ?

réponse : le chou et le croc... à échalote ! L'outil associé au chou est en fait la hache à chou !

   

Question 3) Bien que la population de la ville de Saint-Ouen passe de 3000 à 33000 habitants entre 1860 et 1900, grâce à l’industrialisation notamment, le territoire reste pour moitié agricole au début du 20ème siècle. La photographie des vendanges chez M. Bon Compoint laisse apercevoir une usine en arrière plan. L’industrie n’était jamais bien loin des champs. Repérez les quatre cheminées.

Question 4) Au milieu du XIXème siècle, l’entrée à Paris est matérialisée par des « Portes », construites le long de l’enceinte de Thiers qui a été remplacé par les boulevards des maréchaux et marquait à peu de choses près les limites du Paris d’aujourd’hui. La porte du Pré-Saint-Gervais était empruntée par de nombreux maraîchers du Nord-Est parisien qui partait vendre leur production aux halles de Paris. En traversant ces portes, les producteurs s’acquittaient d’un impôt. Avant qu’il ne soit remplacé par la « TVA » comment appelait-on cet impôt ? réponse : l'octroi

Question 5) : A partir du XIVème siècle, la demande de produits hors saison incite les maraîchers à produire des légumes en primeur, d’où l’utilisation de couches de fumier de cheval pour produire, par fermentation, de la chaleur. Cette utilisation de fumier a perduré jusqu’au milieu du XXème siècle. Les maraîchers de la Plaine des Vertus réalisaient alors un parcours quotidien pour d’une part vendre leurs productions, puis se fournir en fumier auprès de lieux dédiés au stockage du fumier et enfin revenir à leur Plaine des Vertus. Quel était leur parcours « type » ? réponse : Halles de Paris > Abattoirs de La Villette > Plaine des Vertus

Le quizz expert

Voici les réponses des 25 questions du quiz expert.

Question 1 : Les maraîchers ont popularisé et généralisé l'emploi des cloches de verre. Au début du XXe siècle, combien de cloches possédait en moyenne un maraîcher ?

Réponse : 3000

 Question 2 : Jusqu’au XXe siècle, la répartition des tâches agricoles entre hommes et femmes était codifiée. Ainsi, les travaux pénibles des champs, les labours et la conduite des opérations étaient l’affaire des hommes. L’entretien des cultures, la préparation des produits pour le marché ainsi que la vente étaient l’apanage des femmes. Observez cette photographie ancienne et trouvez l’activité que pratiquaient ces femmes à Aubervilliers, à la fin du XIXe siècle. Réponse : elles conditionnent des salsifis

Question 3 : A partir du XVIIe siècle à la Plaine des Vertus, certains légumes sont cuits avant d'être vendus. Cette photographie datant du XXe siècle illustre les activités de préparation et de conditionnement des betteraves. Elles étaient cuites dans d'anciens fours à pain, reconvertis en fours à betteraves.

Dans cette photographie, repérez l'outil qui intervient dans le processus de cuisson des betteraves.

Plaque BobignyQuestion 4 : « Fermé de midi à 3h ». Cette plaque encore visible sur la façade d’une maison de Bobigny rappelle le rythme intense des maraîchers qui travaillaient en horaires décalés. Ils se levaient aux aurores pour cueillir les légumes dès les premières lueurs du jour.  Ils vendaient directement depuis leur maison maraîchère, mais pourquoi étaient-ils « fermés de midi à 3h » ? réponse : Ils faisaient la sieste

Question 5 : Cette affiche de 1946 vous propose d'assister à une vente aux enchères de matériel de maraîcher à Bobigny. Vous pourriez notamment y faire l'acquisition d'un boyau. Mais à quoi cela vous servira-t-il ?réponse : A arroser, c'est un tuyau d'arrosage

Question 6 : A quoi servaient les rails étroits dans une exploitation ? réponse : A transporter le matériel et les marchandises

Question 7 : Comment appelait-on cet outil ? réponse : un semoir

Question 8 : Des associations de cultures étaient pratiquées dans la Plaine des Vertus. Sur un terrain de 2 ha, pouvait se succéder sur une seule année la récolte de sept légumes différents. Des légumes semés en même temps étaient récoltés successivement. A vous de reconnaître un de ces assortiments de culture. Réponse : oignon blanc + oignon rouge + poireau

Question 9 : Afin de permettre aux terres qui accueillent les productions légumières de se reposer, les cultivateurs font des rotations avec d’autres cultures. Lesquelles ? réponse : les céréales

Question 10 : Vous avez fait le jeu de piste « Des portes charretières à la Plaine des Vertus » ? Alors cette question sera facile. Sur cette carte de La Courneuve datant de 1934, retrouvez la maison maraîchère qui accueillera bientôt la Maison des cultures de La Courneuve. Déplacez le curseur et positionner le sur la maison.

Question 11 : Les villes ont parfois des surnoms en fonction des fruits et légumes qui y sont cultivés.  Dans les propositions ci- dessous, trouvez celle qui n’a jamais été utilisée. réponse : Neuilly les Vignes

Question 12 : A la fin du XIXe siècle, la culture de plein champ et de ce que l’on appelait les "menues" denrées comme les légumes, les herbes ou les pommes de terre, se développent à Noisy-le-Sec.Une variété de pomme de terre hâtive fait même la renommée de la ville. Retrouvez la parmi les cinq pommes de terre présentées ci- dessous et cliquez dessus pour la sélectionner. Vous avez le choix entre ces cinq pommes de terre dessinées sur la planche (de gauche à droite) : la Quarantaine, la Royale, le Fluke géant, la Saucisse et l’Early rose. réponse : la Quarantaine

Question 13 : Après l’épidémie de phylloxéra qui ravage les vignes de Rosny-sous-Bois au début du XXe siècle, la ville s’est spécialisée dans la production d’une nouvelle variété de légume. Quel est ce légume ? réponse : les choux de Bruxelles

Question 14 : A Saint-Denis, les fouilles archéologiques menées à l'emplacement actuel du Stade de France (site du Cornillon), dont l'Unité d'Archéologie de la ville de Saint-Denis est l'un des opérateurs, ont permis d’identifier les différents paysages agricoles qui s'y sont succédé : vergers au Moyen-Age, vigne pendant l’ancien régime. Les couches stratigraphiques datant du XIXe siècle révèlent des sillons très marqués, vestiges d’une culture maraîchère bien particulière. Quelle est cette culture ? réponse : les asperges

Question 15 : Vous avez fait le jeu de piste « Le court-circuit de la salade » ? Alors cette question sera facile. Sur cette carte de Saint-Denis datant de 1870, retrouvez le « pavé d'Amiens ». Déplacez le curseur sur cette zone du pavé d’Amiens.

Saint-Denis en 1870

Question 16 : A Neuilly-sur-Marne, les fouilles archéologiques préalables à l’aménagement du Parc départemental de la Haute-Île ont révélé des traces de techniques agricoles datant de l’occupation gallo-romaine du site. La mise au jour de paires de fosses témoigne d'une technique de marcottage pour la reproduction des plantes. Sur ces images, de quelle technique de marcottage s’agit-il ? réponse : Marcottage par couchage

 Question 17 : Au Moyen-Age les autorités religieuses étaient chargées de collecter certains impôts. La "grange aux dîmes" à Tremblay-en-France a ainsi permis à cette époque. Réponse : de stocker l'impôt versé en nature

Question 18 : Témoin monumental du passé agricole de Montfermeil, le moulin du Sempin construit  au XVIIIe siècle faisait partie d'un ensemble de huit moulins. Il a été déplacé de 140 mètres par rapport à son emplacement d’origine. Mais pour quelle raison ?

réponse :  à cause d'un sol miné par une carrière de gypse

Question 19 : Cette maison était celle d’un « pailleux », agriculteur qui négociait la paille, le fourrage et la litière. Après la crise du phylloxéra qui décima les vignobles, certains vignerons se sont reconvertis dans le commerce de la paille et ont fait fortune comme l’atteste l’expression « riche comme un pailleux ». La paille était transportée dans des charrettes de quatre à sept mètres de long, atteignant quatre mètres de haut et cinq tonnes, tirées par des percherons. Les derniers pailleux n’ont cessé leur activité qu’en 1983. Dans le département, une commune était surnommée « le village des pailleux ». Laquelle ? réponse : Vaujours

la ferme du Clos Saint-VincentQuestion 20 : Construite par un riche industriel parisien, entre 1895 et 1890 à Noisy-le-Grand, rue du Docteur Sureau, la ferme du Clos Saint-Vincent, a eu différentes fonctions. Elle fut d’abord un relais de chasse, puis un lieu de repos et de prières lorsqu’elle fut occupée par une communauté catholique, et une ferme agricole à partir de 1937, lorsqu’elle est achetée par la famille Delaurier. L’exploitation produisait du blé, des légumes et des fruits. En 2007, la ferme est finalement rachetée par la ville de Noisy-le-Grand et réhabilitée en centre de loisirs et dotée d’un verger et d'un potager pédagogique. La ferme fut nommée en référence au riche passé agricole de la ville. A quelle culture fait référence le nom de cette ferme ? réponse : la vigne

Question 21 : Nous sommes dans le jardin privé de M. Patrick Fontaine à Montreuil. Ce jardinier passionné a ouvert ses portes lors du jeu de piste « De la vigne aux pêchers » organisé dans le cadre de De Visu. Dans son clos de murs à pêches, il expérimente des tailles d’arbres fruitiers selon des formes anciennes, apprises au jardin-école de la Société Régionale d’Horticulture de Montreuil et à l’école du Breuil. Lequel de ces termes n’évoque pas une taille d’arbre fruitier ? réponse : en quinconce

Question 22 : De nombreux trous criblent les murs à pêches. A quoi sont-ils dûs ? réponse : A l'utilisation de clous

Question 23 : Dès le milieu du XIXe siècle, l’implantation de grandes usines attire des populations rurales françaises ou étrangères. Les ouvriers et leur famille s’entassent dans des logements souvent insalubres et renoncent de fait à leur ancien mode de vie rural. C’est dans ce contexte qu’émerge la doctrine du « terrianisme » prônant entre autres les valeurs du jardin ouvrier. S’en suivra la mise en place des « jardins ouvriers », qui proposent aux familles ouvrières la jouissance d’une parcelle de terrain au sein d’une propriété collective. Ces jardins ont à l’origine pour but d’offrir aux salariés des villes un peu plus d’air pur, mais le contact avec la terre devaient également servir à : réponse : Détourner l'ouvrier du cabaret subversif  et/ou Eviter des dépenses supplémentaires en consommant ses propres légumes

Question 24 : Le réseau national des AMAP, Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne, sont très dynamiques en Ile de France et dans le département. Elles fonctionnent avec un système d'abonnement annuel à un panier de fruits et légumes de saison, livrés chaque semaine. Cela implique de s'habituer à cuisiner des produits de saison. Lequel de ces légumes ne trouverez-vous jamais dans un panier AMAP au mois de juillet ? réponse : le topinambour

Question 25 : Au XIXe siècle, la ville de Romainville était couverte d’exploitations horticoles. Aujourd’hui, la Cité Marcel Cachin a pour projet d’installer un nouveau type d’exploitation. Quel est-il ? réponse :  De l'agriculture sur les toits


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