Façonnée par la déviation du canal de l’Ourcq et par l’arête de la ligne Paris/Meaux, Bondy possède quelques bâtiments et demeures qui valent le détour.
L'origine de Bondy est latine : "bonitiacum", domaine de Bonitius, propriétaire sur le territoire de Bondy au VIe ou VIIe siècle. Cité à la physionomie largement agricole, puis ouvrière, comme beaucoup de communes de la banlieue parisienne, Bondy a vu son territoire divisé en trois parties dès le XIXe siècle. Ce découpage a eu des conséquences aujourd'hui encore présentes, bien que de nombreuses opérations aient été mises en œuvre pour les atténuer. La ville fut séparée en deux à l'initiative de la loi du 10 mai 1802 qui prévoyait l'ouverture d'un canal de dérivation de la rivière Ourcq, amené jusqu'au bassin de la Villette. Les Bondynois dénoncèrent un tracé qui coupait en deux de nombreuses terres agricoles. L'ouvrage ne rencontra pas un écho favorable au sein de la population, pas plus d'ailleurs que la construction de la voie de chemin de fer, vingt ans plus tard, dans les années 1840. La ligne, Paris/Meaux, mise en service en 1849 fut acceptée par tous au point qu'une gare, qui n'avait pas été prévue dans le projet initial, fut construite sous la pression des habitants.
L’habitant le plus célèbre de Bondy s'appelle André Malraux. Celui qui deviendra l'écrivain puis le ministre que l'on connaît a quatre ans lorsqu’il arrive dans la commune. Logé au dessus de l'épicerie familiale, il est scolarisé dans une institution privée de la rue St-Denis (actuelle rue Jules-Guesde). Malraux fréquente la bibliothèque et aide parfois le préposé. À l’aube de l’adolescence, il quitte Bondy et intègre l’école primaire supérieure de la rue de Turbigo à Paris. Une plaque au numéro 20 de la rue Salengro (ancienne rue de la gare) indique l’emplacement de l’épicerie familiale. Le cinéma de Bondy porte son nom.
À Bondy, on peut voir le centre Allende (31, rue Jules-Guesde) qui abrita l'Hôtel de ville en même temps que l'école communale. Le bâtiment servit aussi d'église après la guerre de 1870, Saint-Pierre ayant subi d'importants dommages. Le pavillon du square François-Mitterrand (fin du XIXe siècle), ou l'on rangeait l'outillage nécessaire au parc. L'école de musique, ancienne demeure de la famille Glaçon, avec la maison du gardien et le porche, tous deux du XIXe siècle. L’école du Mainguy, construite en 1893. Le canal de l'Ourcq, achevé en 1822, actuellement bordé par une piste cyclable. La tombe de Pierre-Augustin Frémin (cimetière, avenue Henri-Barbusse), 1767-1827, maître des postes et à ce titre un des "six privilégiés" de Bondy. Au cours de la nuit du 20 au 21 juin 1791, il reconnut Louis XVI en fuite, lors de sa halte au relais-poste de la commune, mais se garda de donner l'alerte.
La Chapelle Notre-Dame des Anges, qui fait écho à une ancienne chapelle perdue dans la forêt, point de départ d'un pèlerinage. L'église Saint-Pierre, édifiée au XIIIe siècle, totalement reconstruite en 1750, détruite en 1871, rebâtie en 1875. Les anciennes officines (25 et 38 rue Paul- Vaillant-Couturier), dont l'une garde les traces de son ancienne vitrine (arcade en brique rouge). Les anciens bains-douches (1924) parfaitement conservés, bel exemple de l'architecture de l'époque. La colombier (4, cours de la République), déjà évoqué au XIIIe siècle par la tradition orale. La mosquée de Bondy est la première vraie mosquée construite en Seine-Saint-Denis.
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