Bois et forêts couvraient autrefois une grande partie de la Seine-Saint-Denis. Certains arbres ont laissé leur empreinte dans les noms de lieux, comme Tremblay-en-France dont le nom vient du tremble qui recouvrait jadis son territoire, mais aussi tous les « sous-Bois » accolés au nom de communes : Aulnay-sous-Bois, Clichy-sous-Bois, Pavillon-sous-Bois, Montreuil-sous-Bois, voire Fontenay-sous-Bois située dans le Val-de-Marne mais limitrophe de Montreuil.
La vaste plaine qui conduisait de Paris à Saint-Denis se prête peu à la forêt. En revanche, celle-ci coiffe les hauteurs de Pierrefitte et de Villetaneuse. Plus l’on se dirige vers l’Est et plus la forêt se densifie. C’est là que se trouvent les bois du Grand Drancy, de Bobigny, d’Aulnay et, sitôt après, la vaste et redoutable forêt de Bondy : huit kilomètres sur quatre qui englobent les villages de Clichy, de Livry, Coubron et Montfermeil.
Mais ce n’est pas terminé et si l’on se dirige vers le Sud, un bois au lieu-dit « La Montagne », un autre tout près de Neuilly-sur-Marne, un bois de près d’une dizaine d’hectare pratiquement en bordure de Marne, à Gournay-sur-Marne, et un autre sur les hauteurs de Rosny complètent cette énumération sommaire. Il faudrait ajouter les châteaux et maisons de plaisance aux parcs arborés et les pentes couvertes de lilas entre Bagnolet et Romainville pour se faire une idée du paysage forestier de la Seine-Saint-Denis jusqu’à la moitié du XIXe siècle.
Découvrez le Bois de Bernouille à Coubron (forêt), la forêt de Bondy à Clichy-sous-Bois et le Bois Saint-Martin à Noisy-le-Grand.