En 2015 les indicateurs de l’activité hôtelière virent au rouge
Net recul des taux d’occupation légèrement accéléré par les attentats de novembre et amorti par la COP21
La tendance à la baisse de la fréquentation constatée dans les basses catégories au premier semestre s’étend au second semestre aux autres catégories, à l’exception des établissements haut de gamme de la plate-forme CDG. Cette tendance qui ne peut s’expliquer par les seuls attentats de novembre a été quelque peu amortie par la COP 21 (le recul en novembre décembre a été moins important en Seine-Saint-Denis que sur l’ensemble Paris-petite couronne). Au total l’année 2015 est marqué par un net recul, très sensible dans les catégories super économiques où le taux d’occupation est inférieur à 75% ce qui ne s’était pas produit de longue date, même au plus fort de la crise en 2009. Les attentats sont à l’évidence une cause de cette baisse, mais il semble bien que d’autres facteurs s’y conjuguent.
Les prix moyens ont pris le chemin de la baisse au second semestre, cette tendance étant freinée par de fortes hausses en novembre et décembre, vraisemblablement en raison de la COP21. Cette tendance à la baisse caractérise l’ensemble de l’année 2015, sauf pour les catégories d'hôtels super économiques confrontées à une baisse marquée de la fréquentation.
Comme au premier semestre, le revenu par chambre recule dans les catégories super-économiques et de milieu de gamme, mais à la différence du premier semestre, il recule également dans les autres catégories. L’ensemble de l’année 2015 voit donc le revenu moyen par chambre reculer sensiblement dans toutes les catégories, conséquence logique de la baisse de la fréquentation et de celle des prix, y compris pour les établissements super économiques dont la hausse des prix n’a pas compensé la baisse des taux d’occupation