L’aérogare du Bourget réalisé par Georges Labro en 1937 intègre une tour de contrôle, au centre du bâtiment. Elle comprend une coupole de verre de 6 mètres de diamètre qui culmine à 17 mètres de hauteur avec un total de 4 étages.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la tour s’avère obsolète et des besoins de confort apparaissent : nécessité d’utiliser des verres doubles vitrages disposant de bonnes performances acoustiques et thermiques, climatisation… La tour de contrôle constitue, en effet, le véritable centre névralgique d’un aéroport : c’est elle qui dirige les avions au cours de leurs man½uvres d’atterrissage et de décollage ainsi que leurs cheminements sur les voies de circulation de l’aérodrome. Il est donc indispensable que le personnel chargé de son exploitation puisse accomplir sa mission dans les meilleures conditions. De plus, l’augmentation constante du trafic aérien dès 1946, renforce définitivement le besoin de construire un nouvel équipement.
Un projet d’agrandissement voit donc le jour en 1953 et la tour de l’aéroport du Bourget devient l’une des plus modernes d’Europe. Cinq personnes en assurent l’exploitation. Puis en 1993, Aéroports de Paris met en service une nouvelle tour au nord de l’aéroport, deux fois plus haute que la précédente (30 mètres). En effet, sa hauteur limitée et l’absence d’une visibilité à 360° rendent progressivement les installations insuffisantes pour la gestion du trafic.
Aujourd’hui, 2 étages sont ouverts à la visite. En montant dans la tour, on se replonge au temps des débuts de l’aviation commerciale et on découvre le déroulement d’un atterrissage grâce à un dispositif numérique. Depuis la vigie, au quatrième étage, c’est un panorama spectaculaire qui s’offre à nous : une vue imprenable sur l’une des pistes de l’aéroport d’affaires Paris-Le Bourget, puis à l’horizon le Sacré-C½ur et lorsque le temps est clément, la Tour Eiffel ! Profitez de votre visite au Musée de l'Air et de l'Espace pour monter dans la tour de contrôle.