Les métropoles comme celle du Grand Paris sont dotées de tous types de modes de transport : transport routier, transport aérien pour les déplacement nationaux et internationaux, transport fluvial pour les marchandises ou les loisirs... Ce réseau de transports en commun qui permet au citadin de se déplacer dans la ville nécessite des infrastructures et l'intervention de nombreuses compétences à travers les différents métiers liés aux transports.
Un programme de visites permet de découvrir les coulisses des équipements de transport et de rencontrer le personnel qui les construisent et les font fonctionner.
Aéroports de Paris, Air France, SNCF, RATP, PSA Peugeot Citroën sont quelques-unes des entreprises incontournables du territoire qui permettent de desservir les grands pôles économiques et participer à leur dynamique : les zones aéroportuaires de Roissy Charles de Gaulle et du Bourget, les réseaux ferrés Nord et Est, le réseau métropolitain...
La Seine Saint-Denis constitue un n½ud de transports et d’échanges incontournable avec l'aéroport du Bourget, premier aéroport d'affaires européen et l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, 9ème aéroport du monde avec plus de 37 millions de passagers chaque année.
Un territoire propice pour valoriser l'éventail des métiers et savoir-faire, les chantiers, les infrastructures déployées qui constituent le patrimoine et façonnent les projets de demain.
La RATP gère les transports en commun de la ville de Paris et de sa proche banlieue. Cela représente 16 lignes de métro, 2 lignes de RER, 3 lignes de tramway, 351 lignes de bus dont 31 de nuit. Les visites RATP vous permettent de découvrir les coulisses du fonctionnement de ce réseau : maintenance du réseau, exploitation des lignes de métro, de bus, de tramway, centres de formation, chantiers de construction de nouvelles stations de métro, chantiers de prolongement de lignes...
Le réseau de transports ferré de la grande banlieue est quant à lui géré par la SNCF. Cette dernière gère 5 lignes de RER, 8 lignes de transiliens et 1 ligne de tramway. En participant aux visites du réseau SNCF, vous complèterez votre connaissance des transports en commun franciliens.
Le réseau de bus de la grande couronne est assuré en grande partie par la société Optile, qui entretient plus de 1000 lignes de bus, et par tout un ensemble de petites sociétés locales de transport.
Avec le projet du Grand Paris, le maillage ferroviaire de la région Ile-de-France se verra totalement transformé. Le Grand Paris Express est certainement l'un des plus gros chantier dont se verra dotée la région. Ce projet consiste à prolonger deux lignes existantes jusque dans la grande couronne et réaliser 4 nouvelles lignes de métro automatique faisant le tour de Paris comme une véritable rocade. Ces futurs métros desserviront plusieurs villes de la petite et de la grande couronne et permettront de relier directement les deux aéroports internationaux d'Orly et de Roissy Charles-de-Gaulle.
Voir le plan du futur tracé du Grand Paris Express.
La Société du Grand Paris ouvre en juin 2017 la Fabrique du métro, un lieu d'exposition et de co-working innovant, évolutif et collaboratif qui présente le projet du Grand Paris Express. Cet espace, situé à Saint-Ouen, présente une maquette à échelle 1 d'une future gare du Grand Paris Express.
La SNCF ouvre certains de ses sites pour faire découvrir l'envers du décor de cette grande entreprise qui chaque année fait voyager plus d'un milliard de personnes à bord de ses 14000 trains quotidiens. Visites techniques, patrimoniales, logistiques... chacune permet de découvrir l'envers du décor avec des visiteurs toujours ravis et satisfaits des échanges avec les personnels de la SNCF.
Insolite ! Cachés dans les sous-sols de la gare de l’Est, il existe des réseaux ferroviaires miniatures. Fondée en 1929 par quelques amateurs ferroviaires, l'Association Française des Amis des Chemins de fer - AFAC - a pour but de faire connaître les "secrets" du chemin de fer. De véritables trésors de modèles réduits y sont conservés mais le plus spectaculaire sont les réseaux de modèles aux échelles diverses: HO (1/87e), O (1/43,5) et I (1/32e). De remarquables réalisations construites par les bénévoles permettant la circulation de nombreux convois exploités avec la rigueur d'un vrai chemin de fer grâce au bloc automatique, à l'arrêt automatique ou à l'attelage automatique.
D'autres réseaux miniatures et modèles réduits sont présentés à Rosny Rail, le Musée du Chemin de Fer, installé au rez-de-chaussée de la gare de Rosny-sous-Bois. Ce musée du train, inauguré en 1997, invite à voyager à la découverte de l'histoire du chemin de fer du XIXe siècle à l'ère des TGV. Depuis 10 ans, Seine-Saint-Denis Tourisme développe un partenariat avec ce musée pour des visites tout au long de l'année.
La RATP est un acteur historique et essentiel en Seine Saint-Denis et à l'échelle du Grand Paris. Dans le cadre du projet Grand Paris Express, le Nord Est parisien va bénéficier du prolongement des lignes 11 et 14 et de la création des lignes 15, 16, 17 et 18. Encore une fois, pour pouvoir voyager sur ces futures lignes, la RATP va déployer tous les métiers que ses équipes renferment : ouvrage d'art, exploitation, maintenance, sécurité, régulation... un éventail de savoir-faire que les forces vives de l'entreprise mettent en ½uvre tous les jours afin de transporter dans les meilleures conditions les 1,5 milliard de voyageurs annuel. Les visites des différents sites RATP permet ainsi de prendre conscience tout ce qui se cache derrière un ticket de métro...
L'Ile-de-France est truffée de sites RATP de maintenance des matériels ferrés et roulants pour être au plus près de lignes desservies. En Seine Saint-Denis, il en existe de nombreux tel que les ateliers de révision des matériels métro à Saint-Ouen ou les ateliers de maintenance à Bobigny, la visite des ateliers de maintenance a été proposé dans le cadre de la Semaine de l'Industrie.
Les matériels de la RATP subissent des révisions plus ou moins lourdes, pour garantir la sécurité, la disponibilité, la fiabilité du métro, du tramway et du RER aux voyageurs. Ces interventions sont établies selon des périodicités déterminées en fonction du temps écoulé ou du kilométrage parcouru.
La durée de vie maximum d’une rame de métro est de 45 ans. Il existe de nombreux ateliers qui se différencient en fonction du type d’entretien et de matériel. La maintenance de proximité constitue le premier maillon de la chaîne. Ces ateliers, localisés aux terminus des lignes, sont en liaison étroite avec les responsables de l’exploitation des lignes de métro. Les équipes interviennent en appoint pour dépanner des trains, avec des immobilisations inférieures à 2 h 30.
Si l'entretien des matériels roulants est essentiel, il n'en est pas moins primordial pour les infrastructures, les voies ou encore pour les bus.
Aux ateliers de la Villette, les équipes se relayent jour et nuit pour fabriquer et préparer les différents matériels et les rails utilisés qui seront remplacés durant la nuit lorsque le réseau métropolitain n'est plus en exploitation. En effet, l'arrêt complet des rames la nuit permet de maintenir le réseau en bon état. Les équipes entretiennent le réseau en identifiant les rails défectueux, fissurés pouvant provoquer le déraillement d'une rame.
Ces ateliers s'étendent sur plus de 7 hectares, entre les villes de Paris et d'Aubervilliers. 300 personnes travaillent sur ce site industriel qui est certifié pour la fabrication des appareils de voie et son souci de préserver l'environnement.
Les ateliers Championnet constituent le plus grand site industriel de Paris et l’atelier central du département "Matériel Roulant Bus" de la RATP. 470 agents y travaillent dans 40 métiers différents : mécanicien, carrossier, électricien, chaudronnier, menuisier, logisticien… pour assurer la maintenance des bus. C’est ici, également que les plans, itinéraires et affichages des bus sont conçus et imprimés.
Le nouveau site de maintenance et de remisage des tramways de la ligne T8 à Villetaneuse est sous le signe du développement durable. Ce site accueille 20 rames en première phase, comprend 6 bâtiments d’une superficie de plus de 6000 m², une zone de grand nettoyage et une zone de remisage extérieure. Il a pour fonctions principales le stationnement de toutes les rames de tramway après le service, l’entretien et la réparation des rames, la régulation et l’exploitation de la ligne.
Les visiteurs ont également pu dans le cadre de la Semaine de la mobilité visiter le chantier du prolongement de la ligne 12.
Chaque ligne de métro nécessite une organisation réglée afin de garantir une fluidité de circulation des rames. Conducteur, chef de man½uvre local, chef des départs, mécaniciens… scrutent, supervisent, régulent, diagnostiquent pour intervenir à la moindre anomalie.
La ligne 7 est l’une des plus longues du réseau avec 19,2 kilomètres. Au terminus La Courneuve - 8 mai 1945, "dans la tour de contrôle", le Poste de Man½uvre Local, le chef de départ et le chef de man½uvre assurent chaque jour les 420 départs de train programmés avec jusqu’à 60 métros circulant simultanément sur la ligne. Aux heures de pointe, l’intervalle entre chaque départ de train est de 105 secondes. Ce laps de temps, très serré, est nécessaire pour transporter les quelques 10 millions de voyageurs chaque mois. Dans les ateliers du terminus, les mécaniciens établissent les diagnostics de pannes et effectuent les réparations légères.
Si l'exploitation se déroule dans les tunnels du métro, elle concerne aussi les bus qui sillonnent toute l'Ile-de-France. Il en existe 23 répartis dans Paris et une partie de son agglomération. Chacun gère plusieurs lignes de bus et se charge du remisage et de la maintenance des véhicules routiers.
Au centre bus des Pavillons-sous-Bois, tout est mis en ½uvre pour que le trafic soit fluide : la gestion, l'organisation de la maintenance, l'entretien des véhicules, le poste de commande centralisé (PCC) qui régule la circulation des bus.
Pour aller un peu loin sur le réseau ferré et les chemins de fer, consultez notre page dédiée aux visites des infrastructures ferroviaires du nord-est parisien.
Visites de gares, chantiers et réseau ferré
La métropole parisienne a su également utiliser ses voies d'eau pour transporter les hommes et les marchandises. Si aujourd'hui, le trafic fluvial est principalement touristique, il a néanmoins joué un rôle important dans le développement économique et industriel de la ville. En savoir plus sur l'histoire du canal Saint-Denis et du canal de l'Ourcq.
L'agglomération parisienne est traversée par deux voies d'eau naturelles, la Seine et la Marne, ainsi que par trois canaux : Saint-Martin, Saint-Denis et l'Ourcq. Ces deux derniers couvrent à eux seuls presque tout le nord est parisien, faisant ainsi de la Seine-Saint-Denis l'un des territoires les plus industrialisés de la région lors de la deuxième moitié du 19e siècle et de la première moitié du 20e siècle.
Si les voies navigables du nord est parisien ne servent quasiment plus à l'activité industrielle, il est possible de les emprunter pour y effectuer des croisières de loisirs, sur des thématiques variées. Avec l'opération l'Été du canal de l'Ourcq, qui a lieu tous les ans, de nombreuses croisières et autres animations au bord de l'eau se déroulent tout le long du tracé du canal, depuis le bassin de la Villette jusqu'à Aulnay-sous-Bois.
Des visites et balades sur la thématique de l'eau ont également lieu toute l'année.
Visites thématiques eau et canaux
Les fans d'aviation trouveront leur bonheur en Seine-Saint-Denis avec les deux aéroports de Paris et l'aéroport du Bourget. Vous pouvez offrir un cadeau parfait pour un amoureux d'avion : une visite d'aéroport.
Avec deux aéroports en Seine-Saint-Denis, Aéroports de Paris est un acteur incontournable. Avec ses mille et un métiers pour pouvoir offrir aux voyageurs comme aux compagnies aériennes le meilleur service, l'entreprise propose des visites de chacune des plateformes aéroportuaires dont une exclusive de l'aéroport d'affaires du Bourget.
L'un des premiers aéroports parisiens s'est installé au Bourget en 1914. D'abord à vocation militaire, il se transforma au fil du temps en véritable port aérien faisant transiter passagers et activités commerciales. L'histoire de l'aéroport du Bourget étant étroitement lié au développement de l'aviation, c'est assez naturellement qu'il accueille aujourd'hui le Musée de l'Air et de l'Espace dans lequel sont exposés plus de 350 avions. Ces derniers sont conservés dans un état exceptionnel grâce aux ateliers de restauration du Musée, d'ailleurs ouverts à la visite (inscription obligatoire). Le site du Bourget est également devenu un site phare de l'événementiel parisien avec son aéroport d'affaires et son hall d'exposition.
L'aéroport du Bourget constitue le premier aéroport civil de Paris jusque dans les années 1970. Ouvert en 1919, il fut le théâtre de records aéronautiques historiques puisque c'est au Bourget que s'est posé Charles Lindbergh le 21 mai 1927, au terme de sa traversée de l'Atlantique à bord du mythique Spirit of Saint Louis. Il arriva après avoir parcouru 5 800 kilomètres en trente-trois heures et trente minutes. Reconvertie exclusivement en aéroport d'affaires, la plateforme se place au premier rang de l'aviation d'affaires en Europe. Idéalement situé l'aéroport de Paris-Le Bourget est à 7 km de Paris et 20 km de La Défense, occupe une superficie de 553 hectares avec 3 pistes. Plus de 800 destinations sont desservies et la plateforme enregistre 160 mouvements par jour et 58 000 mouvements annuels.
Depuis l'été 2014, Seine-Saint-Denis Tourisme propose une visite découverte exceptionnelle du Bourget en compagnie de François Charritat, le directeur général de la plateforme. Une visite en bus de toute la zone avec quelques arrêts pour apprécier toutes les activités présentes: les terminaux d'affaires, les espaces de maintenance des différentes compagnies de jets, la galerie d'art contemporain Gagosian au Bourget du célèbre marchand d'art Larry Gagosian, le trafic et la gestion aérien, la tour de contrôle en vous rendant sur les pistes en zone sous douane pour un parcours sur le tarmac.
Une visite unique qui permet d'aborder et de voir les coulisses du fonctionnement d'un aéroport d'affaires avec ses contraintes spécifiques. Cette visite se prolonge par la découverte des parties historiques du Musée de l'air et l'espace, autrefois le terminal de la plateforme, avec la salle des départs et des arrivées dans un pur style Art Déco.
Pour parfaire votre connaissance de l'aéroport du Bourget et des avions qui ont marqué l'aéronautique, les ateliers de restauration du musée de l'Air et de l'Espace révèlent les trésors en cours de restauration. Détenant l'une des plus grandes et anciennes collections aéronautiques au monde, les ateliers de restauration dispose de nombreux les équipements pour redonner vie aux avions de légendes qui attendent patiemment dans les hangars, serrés les uns contre les autres, de retrouver leurs prestige d'antan.
Communément appelé Roissy Charles-de-Gaulle, il est la première plateforme aéroportuaire de France, la deuxième d'Europe, après Londres, et la septième mondiale pour le trafic passagers avec plus de 60 millions de voyageurs transportés en 2012. Paris CDG est exploité par la société Aéroports de Paris qui gère également Orly, le deuxième aéroport international de la région parisienne. Doté de trois aérogares et de quatre pistes d'aviation, l'aéroport est comparable à une petite ville étant donné l'étendue de l'installation. La visite de l'aéroport Charles-de-Gaulle permet de découvrir le fonctionnement de cette infrastructure gigantesque.
Découvrez l'étendue du premier aéroport français liés aux vols commerciaux grand public et aux vols cargo, visitez l'aéroport Roissy - Charles de Gaulle. Seconde plus importante plateforme de correspondance aéroportuaire d'Europe, après l'aéroport de Londres Heathrow, l'aéroport Roissy - Charles de Gaulle se classe neuvième au monde pour le trafic passagers avec 62 millions de voyageurs en 2013.
La compagnie Air France a fêté ses 80 d'existence en 2013. Créée le 7 octobre 1933, la compagnie est devenue le groupe Air France - KLM en 2004 transportant plus de 77 millions de passagers, desservant 231 destinations et 103 pays chaque année. Si le premier métier du groupe, est le transport de passagers, qui représente près de 80% du chiffre d’affaires, l'activité Fret constitue une part importante avec près de 15 970 milliers de tonnes transitées en 2013 sur une flotte 14 avions cargo.
Le Hub est un modèle d'organisation aéroportuaire qui offre aux passagers la possibilité de voyager d'un point à un autre du monde en passant par une seule plateforme de correspondance. Cette organisation de trafic en étoile autour d'un n½ud géographique permet de supprimer les liaisons de point à point entre les villes secondaires en faisant converger toutes les liaisons vers une plateforme unique. Un Hub donne à une compagnie aérienne le moyen de construire un réseau efficace, tout en réalisant, grâce à la concentration des moyens, des économies d'échelle – meilleure rentabilité des équipements et meilleur amortissement des investissements. Ouvert en 1996, le Hub Roissy CDG2 poursuit en 1999 son développement avec l'ouverture d'une 3e piste et la mise en place du Hall F. Une 4ème piste est opérationnelle depuis 2001. Cette plateforme permet de drainer via Paris les trafics en correspondance moyen-courrier/long-courrier. Les vols sont organisés en 6 plages de rendez-vous, chacune constituée d'une vague d'arrivées et d'une de départs.
Avec plus de 32 millions de passagers par an, le hub de Roissy-Charles de Gaulle d'Air France est le plus important d'Europe enregistrant plus de 20 000 correspondances chaque semaine. Une organisation gigantesque pour satisfaire l'accueil et le transit des quelques 100 000 passagers acheminés chaque jour par 800 vols et gérés par les 7 300 personnels d'escales. Une formidable logistique est déployée pour le temps de transit des passagers soit le plus court et agréable possible: traitement des bagages, passage sous douane, espace musée où sont exposées des ½uvres originales prêtées par les musées parisiens...
Afin de répondre à une concurrence internationale sur l'activité fret, la compagnie s'est dotée de l’un des plus grands centres cargo en Europe sur la plateforme Roissy - Charles de Gaulle : la gare G1XL et le hub express en zone de fret N°4. Outil très performant sur plus de 100 000 m2, la gare possède de nombreuses techniques de pointe comme le chariot automatique à palettes filoguidés ou l’étiquetage électronique des contenants embarquables ou encore le système informatique de logistique, autant d’équipements qui en font le centre le plus moderne d’Europe. La gare de fret se caractérise aussi par sa station des "périssables" totalement adaptée aux contraintes de conservation et d’hygiène.
D'autres sites liés à l'aérien sont visitables dans le nord est parisien.
Comme toute agglomération, celle de Paris est équipée d'infrastructures routières et autoroutières importantes. En outre du périphérique, la boucle routière reliant toutes les portes de Paris, plusieurs milliers d'automobilistes empruntent également l'échangeur de Bagnolet, véritable n½ud autoroutier situé à l'est de Paris. Grâce à une promenade urbaine autour de l'échangeur de l'autoroute A3 menée par un guide, il est possible de découvrir un projet urbain étonnant.
L'industrie automobile a été une activité phare en Seine-Saint-Denis dès les années 1920, avec l'implantation des entreprises Delaunay-Belleville et Hotchkiss à Saint-Denis et Citroën à Saint-Ouen. André Citroën s'implante sur deux sites à Saint-Ouen dont l'ancienne usine Farcot qu'il rachète à la SOMUA. Des essais de moteurs à explosion sont réalisés dans cette usine où travaillent, à la fin des années 1920, 3 200 personnes (le deuxième site exploité par Citroën à Saint-Ouen et aujourd'hui disparu emploie à la même époque 1700 ouvriers).
Aujourd'hui, cette industrie reste importante en Seine-Saint-Denis, malgré la diminution de la production automobile et la fermeture de l'usine PSA Peugeot-Citroën d'Aulnay-sous-Bois, créée en 1973. L'usine de Saint-Ouen emploie 600 collaborateurs perpétuant cette histoire industrielle tout en mettant à profit la richesse de leurs compétences, l’exigence de leurs savoir-faire et la passion qu’ils ont pour leur métier. Plusieurs entreprises de carrosserie automobile sont également implantées en Seine-Saint-Denis. C'est également à Aulnay-sous-Bois, qu'est installé le conservatoire Citroën, musée historique de la marque contenant la plus importante collection internationale de véhicules Citroën dans un bâtiment de plus de 6500 m2.
Le site PSA Peugeot Citroën de Saint-Ouen a fêté ses 90 ans en septembre 2014. Ce site se caractérise par la fabrication d'une grande diversité de pièces de structure automobile en acier (plus de 500 références différentes), utilisant des techniques d'emboutissage, de ferrage et d'assemblage. Technique de fabrication fondée sur la déformation plastique du matériau, l'emboutissage consiste en un allongement ou un rétreint local de la tôle pour obtenir la forme désirée. Ce procédé de fabrication est utilisé dans la carrosserie et les outillages de l'industrie automobile. Ces pièces de renfort de carrosserie participent à la sécurité des véhicules. Cette usine produit 600 000 pièces par jour expédiées ensuite dans les usines du Groupe, pour être assemblées à la structure de véhicules Peugeot, Citroën et DS dans le monde entier. Le site, datant de 1847 fut acquis en 1924 par André Citroën était déjà destiné à l'emboutissage. Il n’a cessé de s’adapter aux transformations du secteur.
Pour les passionnés d'automobile, allez un peu plus loin en visitant le Conservatoire Citroën à Aulnay-sous-Bois : le musée de la marque présente une collection de plus de 300 véhicules datant de 1919 à nos jours.
Le Conservatoire Citroën détient plus de 400 véhicules, classés par décennies de 1919 aux années 2000 et par "ilots thématiques" - sport, aventure, utilitaires, véhicules insolites, concept cars et prototype-. Véhicules mythiques se succèdent : 2 CV, Traction, DS, SM, autochenilles Citroën de la première traversée du désert ou encore ZX Rallye Raid victorieuses du Paris Dakar sont précieusement gardées et entretenues. Le Conservatoire abrite des archives exceptionnelles : registres d'immatriculation, esquisses et plans des bureaux d'études Citroën, documents techniques et dessins de style...