L'exposition fait place aux photographes, écrivains, peintres, sculpteurs... dont les œuvres reflètent la culture musicale de Django, son âme... L'exposition fait une place à ceux qui ont su capter l'âme de Paris : des photographes comme Eugène Atget, Brassaï, Émile Savitry, Willy Ronis ou Robert Doisneau, mais aussi des écrivains, des peintres et sculpteurs. Tout un ensemble d'œuvres qui reflètent ce mélange culturel qu'incarne la musique de Django. L'exposition aborde plusieurs thèmes : l'enfance tsigane, Paris musette, de la Java au Jazz, Jazz Hot, nuages : swing sous l'occupation, rêves d'Amérique, nuits de Saint-Germain-des-Prés.
Jean Reinhardt naît dans une roulotte dans une famille de nomades habitués à traverser l’Europe de part en part avant que sa famille ne se fixe finalement à Paris dans les bas fonds de la "Zone".
Sa première rencontre musicale se fait avec un banjo (celui de son oncle) à l’âge de dix ans et elle fût décisive dans son amour pour l’instrument. Le jeune garçon se fait nommer Django, il fait son apprentissage en observant avec attention les musiciens de passage au campement, et acquiert bientôt une dextérité hors du commun. Incroyable par sa capacité à jouer il se produit dès 13 ans dans les bals de Paris avec Jean Vaissade.
Lors d'un incendie dans sa roulotte avec son épouse il est gravement blessé à la jambe et à la main : il y perd deux doigts après des mois d’hospitalisation. Pour l’occuper et lui donner une rééducation utile son frère lui donne une guitare : de par son handicap Django est obligé de composer avec un style particulier qui donnera cette nouvelle technique si représentative du "Reinhardt". Il avance et son talent est toujours présent, il enregistre et est reconnu par ses pairs comme un grand dans son domaine.
En 1933, il rencontre Alix Combelle et surtout Stéphane Grappelli (violoniste) avec lequel il va faire plusieurs "disques" mais également créer le Hot Club de France. De nombreux américains de passage en France vont jouer avec lui tels Coleman Hawkins, Duke Ellington… mais son histoire aux USA lui laisse un goût amer car il est relégué en fin de concert et le fait qu’il ne parle pas la langue est un réel frein. Par contre, il revient avec de nouvelles connaissances sur ces fameuses guitares "amplifiées et qui ressemblent à des poêles à frire".
Il est l’un des premiers en France à comprendre le be-bop, cette révolution du jazz venue des USA portée par Parker et Gillespie. Il intègre à ses compositions dès la fin de la guerre de nombreuses idées inspirées du be-bop, tout en restant fidèle à ses propres conceptions musicales.
En 1953, Norman Granz souhaite que Django s’engage pour les légendaires tournées du "Jazz at the Philharmonic" et à cette occasion le producteur français Eddie Barclay lui fait enregistrer huit titres qui seront exceptionnels et marqueront indéniablement les amateurs de jazz et les guitaristes du monde entier, qui s’inspireront du style d’un Django très en avance sur son époque !
Django Reinhardt est aujourd’hui encore une influence majeure pour la plupart des guitaristes. Son style qui mélange la tradition Tzigane et le jazz mêlé au be bop va donner naissance à un genre musical à part entière, le Jazz manouche (ou Gypsy jazz). Ce style est devenu un véritable folklore pour la communauté Manouche depuis la mort de Django Reinhardt et cette musique est toujours d’actualité et jouée partout dans le monde.
Lors de votre séjour, pensez à réserver votre hôtel à proximité de la philharmonie. A lire également sur le même thème : festival Jazz manouche aux Puces de Saint-Ouen et lieux où écouter du jazz à Paris
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