En 1919, pour contrer la crise du logement, la Préfecture de la Seine repère comme site potentiel, un terrain de 2 hectares au Nord-est de Bagnolet, pour accueillir une cité provisoire.
Cette cité est édifiée par Raoul Brandon architecte de l’O.P.H.B.M. de la ville de Paris. L’O.P.H.B.M. de la Seine gérera ce site sans jamais l’assumer pleinement. En effet, cette cité répond à peu de critères des cités-jardins construites alors et les pavillons rencontrent rapidement des problèmes techniques. Ces problèmes sont dus aux procédés expérimentaux mis en place pour la construction : B.R.B. (bâtiment rapide breveté) qui sont une association d’ossature et de remplissage en ciment armé, habillé à l’intérieur de carreaux de plâtre et de Mâchefer (76 logements) et Gutton qui sont en aggloméré de ciment et de mâchefer (25 logements).
Le confort est sommaire : les logements deviennent vite inhabitables. On les démolit dès les années 1930 jusqu’en 1952.
Aire de la cité-jardin : Bagnolet : cité des Grands Champs, rue Jeanne Hornet et Louise Michel
Parties constituantes
Époque de construction et de destruction :
Architecte : Raoul Brandon
Commanditaire : O.P.H.B.M. de la ville de Paris / Gérer par l’O.P.H.B.M. de la Seine
Gros œuvre
Particularité : Cité-jardin provisoire et entièrement détruite aujourd’hui
Les autres cité-jardin en Seine-Saint-Denis