La révolution industrielle entraîne l’accroissement de la population de Drancy : on passe de 4817 habitants en 1911 à 50000 habitants en 1930.
Pour pourvoir au manque d’habitat on lance de grandes constructions parmi lesquelles la cité-jardin de Drancy I. Elle compte 210 logements groupés dans des lotissements de maisons individuelles. Elle est construite par Bassompierre Joseph, de Rutté Paul, Sirvin Paul et Arfvidson. Elle est située dans la zone rurale de Drancy, aujourd’hui devenue centre-ville. Les premières maisons en 1920 sont louées au personnel des chemins de fer ceinture. Les maisons sont en briques rouges ou parfois en crépis surmontées d’une toiture en tuile.
Une seconde vague de travaux de 1929 à 1930 fait édifiée des logements semi collectifs. Cette extension est aujourd’hui appelée cité Paul Bert et constitue l’unique cité-jardin de Drancy. L’ensemble architectural de la cité rompt avec la monotonie des cités ouvrières traditionnelles grâce à la variation des constructions et à leur asymétrie.
Aire de la cité jardin : Drancy I, rue de la République
Parties constituantes
Équipements
Époque de construction : 1920
Architectes
Commanditaire : Préfecture de la seine O.P.H.B.M.S. et compagnie de chemin de fer par convention
Gros œuvre : Briques apparentes et Briques enduites
Observations
Logements pour les employés des chemins de fer en premier lieu. Il ne reste aujourd’hui presque rien de la cité de 1920. De cette cité il ne reste qu’un bloc d’immeuble
Aire de la cité jardin : Paul Bert, rue de la République
Parties constituantes
Équipements
Époque de construction : 1929-1930
Architectes
Bailleurs : O.P.H.B.M. de la Seine / Aujourd’hui Oph93
Gros œuvre : Briques apparentes et Briques enduites
Observations
Cette cité-jardin a été entièrement préservée. Il s’agit de l’extension de celle détruite. Elle est dans la ZAC. La mairie de Drancy souhaite préserver la cité-jardin sans pour autant adopter une démarche de valorisation patrimoniale. Elle est intéressée par une démarche réseau.