Le projet de la cité-jardin du Plessis Robinson s’inspire beaucoup des réalisations britanniques. Le projet retenu, de l’architecte Maurice Payret Dortail, est une formule mixant pavillons mitoyens et petits collectifs avec une architecture inspirée par l’art déco à la mode, formes cubiques et toit terrasse. Deux cent dix sept logements ont été construit. La population est d’origine modeste. La cité-jardin s’inscrit également dans le droit fil du mouvement hygiéniste. Des éléments de confort sont introduits : éviers vidoirs, cuisinière au bain-marie, calorifère, baignoire en zinc chauffée. La cité-jardin, au fil des années est laissée à l’abandon.
Elle sera remplacée par une cité-jardin "moderne". Cette nouvelle cité-jardin faite par l’architecte Xavier Bolh* en 2005 reprend les éléments d’architectures traditionalistes et régionalistes. Elle comporte 1200 logements, des commerces, des équipements, des squares et une rivière qui passe au milieu.
* « Pour Le Plessis, nous avons cherché ce qui représente la banlieue de la façon la plus remarquable. Concrètement, ce sont des toitures à fortes pentes, des revêtements en ardoise, en tuile, avec de temps en temps des mansardes. Ce sont des façades irrégulières, des fenêtres plus hautes que larges. On retrouve aussi des matériaux différents, de la pierre de taille, des pieux en moellons surtout dans les jardins. Et parfois de la meulière. A la fin, chaque immeuble a sa propre personnalité. Chaque habitant peut trouver ce qu'il recherche et s'y identifier ».
Aire de la cité-jardin : Le Plessis Robinson
Partie constituante
Epoque de construction : 1924-1939
Architectes
Commanditaire : O.P.H.B.M.S.
Gros œuvre
Observations : Cité détruite
Aire de la cité jardin : Le Plessis Robinson
Partie constituante
Époque de construction : 2005
Architectes : Xavier Bolh
Commanditaire : Mairie du Plessis Robinson
Gros œuvre
Couverture
Observations : Cité jardin "moderne" qui reprend une architecture traditionaliste